Pharaon : 2003, année des privatisations

« L’année 2003 sera, par excellence, celle des privatisations », assure M. Michel Pharaon aux nombreux visiteurs venus lui présenter leurs vœux pour les fêtes de fin d’année. Les réformes du secteur public, et en particulier des finances publiques, se poursuivront en 2003, qui sera par excellence celle des privatisations, a déclaré le ministre, qui a regretté « les surenchères au sujet de la privatisation, présentée par certains comme étant contraire à l’intérêt public, alors que tout le monde garde en mémoire les années où le secteur public était à l’origine d’un énorme gaspillage qui a eu des conséquences négatives sur les finances publiques, qui sont propriété de tous les Libanais ». « Le Liban est placé devant le défi de réussir la privatisation, dans la transparence (...), la préservation des emplois et le contrôle sur les secteurs privatisés », a ajouté M. Pharaon, qui a mis en garde contre « le clientélisme et les ingérences de la politique dans l’administration, qui ont accentué le gaspillage et provoqué l’accroissement démesuré du volume du secteur public, en sorte que les finances publiques ne peuvent plus en assumer la charge ». « C’est la raison pour laquelle le gouvernement et le Parlement ont légiféré (...) gardant à l’esprit l’intérêt de l’État, des Libanais et des finances publiques », a conclu le député sur ce point. Sur un autre plan, M. Michel Pharaon a souligné devant ses visiteurs des forces actives religieuses, politiques, sociales et militaires que « la fête de la Nativité est, avant tout, retour à soi et occasion de pardon et de réconciliation avec les autres, ainsi qu’unanimité autour d’un Liban qui a besoin, plus que jamais, de paix, d’amour et de sens de la fraternité ». Il s’est également félicité de la concordance, cette année, des fêtes du Fitr et de Noël.