Congrès Le tourisme, source de revenus et d’emplois nouveaux, affirme Pharaon

Le ministre d’État chargé des relations avec le Parlement, Michel Pharaon, a insisté sur l’importance d’une décision politique pour développer le tourisme, « l’une des assises de l’économie nationale, et qui représentait 30 % du PNB avant la guerre ». Il a également proposé la création d’une commission parlementaire du Tourisme pour remplacer celle de l’Agriculture et du Tourisme. Cette nouvelle commission aurait pour charge de légiférer et de moderniser les lois régissant ce secteur et d’éviter tout conflit de prérogatives « pour ne pas retomber dans les erreurs du passé, comme par exemple la fermeture de plusieurs établissements au centre-ville, puis leur réouverture ». M. Pharaon, qui présidait la troisième session des travaux du congrès Confex axée sur le thème des investissements arabes dans les pays de la région, a relevé que la stabilité politique, sécuritaire et financière dont jouit actuellement le Liban est favorable à la relance du secteur touristique, « le plus attrayant aux investisseurs, après le secteur bancaire ». Il a déploré que le budget du tourisme représente uniquement 0,7 % du budget national, « soit 10 milliards de livres libanaises, dont 60 % sont consacrés aux dépenses administratives ». Il existe, a conclu M. Pharaon, « une stratégie ambitieuse pour le développement du tourisme en coordination avec la Syrie et la Jordanie, surtout avec l’accroissement du nombre de touristes, qui a atteint 550 000. Nous espérons pouvoir atteindre le chiffre de un million au cours des trois années à venir, ce qui représenterait un revenu de 850 millions de dollars en 2005 et permettrait la création de 30 000 emplois-jeunes à raison d’un emploi pour chaque 25 touristes ».