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Actualités - CHRONOLOGIE

CONCERT - « Carols By Candlelight », dimanche 22 décembre, à l’Unesco Les meilleurs espoirs libanais chantent Noël(photos)

« Opera Beirut », un nom à retenir et l’aboutissement d’une aventure commencée il y a une dizaine d’années et qui prend forme au gré des rencontres et d’une passion partagée pour le chant. Arrivé au Liban en décembre 1999, Wayne Kalil, producteur australien originaire de Deir el-Kamar, a l’intention d’y passer les vacances de Noël avec son épouse, la soprano Penny Pavlakis, et leur fille. Le marché libanais est demandeur de belles voix et Mme Pavlakis, dont la presse spécialisée laisse entendre qu’elle est actuellement l’une des meilleures Liu (Turandot) connues, est entraînée dans un cycle qui lui donnera l’occasion, dans le cadre du Conservatoire national, de découvrir des étudiants au potentiel vocal plus qu’intéressant et, surtout, des motivations émouvantes au regard de la faiblesse des débouchés sur le plan local. Avec Wayne, roué aux mécanismes de l’industrie du spectacle, elle décide de former ces jeunes et de leur offrir l’aboutissement qu’ils recherchent dans le cadre d’une troupe professionnelle. Ce sera « Opera Beirut », qui vient de voir le jour et inaugure sa carrière par un concert de Noël, sous la lueur d’un millier de bougies, sur la scène du palais de l’Unesco*. Un spectacle réjouissant, familial, ouvert à tous ceux qui souhaitent chanter, et qui compte dans son répertoire pratiquement tous les chants qui existent sur la célébration de Noël. Wayne s’exprime avec passion dans son arabe cassé de « délocalisé ». L’affectif se manifeste en anglais quand il parle de ses poulains : « Les plus belles voix du Liban, I’d bet my life on it (j’y parierai ma vie) ! » Il parle notamment de Camille Hanna, un ténor de 34 ans, dont il dit que c’est la meilleure voix qui sortira du Liban dans les prochaines années. Une carrière à suivre. Hanna représentera d’ailleurs le Liban au Festival international de l’opéra qui se tiendra à Athènes en été 2003. « Il y sera notre ambassadeur », ajoute Wayne, une petite lumière dans les yeux. Autour de Hanna, un noyau d’une dizaine de chanteurs, tous formés avec sérieux et assiduité, où l’on retrouve Flavia Acra, qui a déjà commencé une formation professionnelle en France ; Rony Chaib, un beau baryton-basse de 24 ans dont Wayne aime à vanter le charisme et le style sur scène : « A natural showman. » Dernièrement, une fillette de sept ans s’est jointe à la troupe. Le spectacle de Noël sera animé par un orchestre rock avec beaucoup de cordes, et si les voix ont subi une formation classique, les chanteurs, eux, ont envie de prouver que cela n’est nullement contradictoire avec le rythme populaire et croisent les doigts pour une participation massive du public tout au long de la représentation. F.A. * « Carols by Candlelight », production australienne, direction artistique de Penny Pavlakis. Le 22 décembre à 20h au palais de l’Unesco.
« Opera Beirut », un nom à retenir et l’aboutissement d’une aventure commencée il y a une dizaine d’années et qui prend forme au gré des rencontres et d’une passion partagée pour le chant. Arrivé au Liban en décembre 1999, Wayne Kalil, producteur australien originaire de Deir el-Kamar, a l’intention d’y passer les vacances de Noël avec son épouse, la soprano...