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Actualités - CHRONOLOGIE

LIBAN-FRANCE Jean-Marie Le Pen vendredi à Beyrouth

Le président du Front national français, Jean-Marie Le Pen, a indiqué dans une interview au quotidien arabe al-Hayat, publiée hier, qu’il se rendrait au Liban du vendredi 20 au lundi 23 décembre. « Je connais le Liban à travers les yeux du cœur et je nourris pour son peuple de l’amitié et de la sympathie », a-t-il affirmé. Selon notre confrère al-Hayat, M. Le Pen s’attend à rencontrer le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, le chef de l’État, le général Émile Lahoud, le président de la Chambre, Nabih Berry, l’ancien président Amine Gemayel, ainsi que les dirigeants du Hezbollah. Sauf que le dirigeant d’extrême droite a démenti net ces informations. « Jean-Marie Le Pen dément tant dans le fond que dans la forme les projets de rencontres qui lui sont prêtés par le quotidien arabe al-Hayat » au Liban, a affirmé le président du FN mardi dans un communiqué. « Il a précisé à la journaliste qu’il ne pouvait lui fournir d’informations sur son programme de visite au Liban. » M. Le Pen a en outre précisé à la correspondante d’al-Hayat à Paris qu’il comptait aussi se rendre dans la localité de Qana, au Liban-Sud, où des bombardements israéliens durant l’opération « Raisins de la colère », en 1996, avaient fait plus de 100 tués parmi les Libanais qui s’étaient réfugiés au quartier général de la Finul dans cette ville. Le dirigeant d’extrême droite, arrivé en deuxième position au premier tour de l’élection présidentielle, a indiqué qu’il comptait réaffirmer son opposition à une intervention militaire américaine en Irak, et dénoncer « l’hégémonie américano-sioniste sur le monde dont le peuple palestinien, victime d’un génocide, paie le prix à travers le silence des États-Unis, de l’Europe et du monde arabe ». La visite de M. Le Pen a été organisée par une organisation dénommée « Fondation pour la francophonie », présidée par un avocat d’origine libanaise, Élie Hatem, toujours selon le journal. Signalons enfin qu’une source autorisée à l’ambassade de France, interrogée par L’Orient-Le Jour, a déclaré que la chancellerie « n’a pas du tout été sollicitée », et qu’il n’y a aucune prise de position officielle, du moins pour l’instant.
Le président du Front national français, Jean-Marie Le Pen, a indiqué dans une interview au quotidien arabe al-Hayat, publiée hier, qu’il se rendrait au Liban du vendredi 20 au lundi 23 décembre. « Je connais le Liban à travers les yeux du cœur et je nourris pour son peuple de l’amitié et de la sympathie », a-t-il affirmé. Selon notre confrère al-Hayat, M. Le Pen...