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Actualités - CHRONOLOGIE

Conférence Publithon des agences de publicité à l’hôtel « Metropolitan »(photo)

Quelque 70 spécialistes de la publicité ont participé samedi au publithon organisé à l’hôtel Metropolitan par le Syndicat des agences de publicité au Liban en collaboration avec l’International Advertising Association (IAA). « Nous ne sommes pas ici pour trouver des solutions, mais pour examiner des recommandations susceptibles de résoudre nos problèmes », a déclaré le président du syndicat, Ramzi Najjar, qui a remercié l’IAA pour sa collaboration et l’assistance pour sa présence. « Au lendemain de l’élection de notre nouveau conseil, nous avons voulu entamer les activités de notre syndicat par une initiative professionnelle. Nous avons réussi à faire table rase des accords de complaisance précédemment conclus entre les diverses agences, car notre rêve consiste à restituer ses prérogatives au syndicat pour qu’il devienne la première instance d’une profession qui dépasse les limites du Liban pour atteindre l’ensemble du monde arabe », a-t-il ajouté, se félicitant que, pour la première fois, les membres du syndicat ont été unanimes à se prononcer en faveur d’un plan d’action commun. L’ancien directeur général du ministère de l’Information, Mohammed Obeid, a parlé des circonstances politiques qui ont entouré la mise en application de la loi de l’audiovisuel en 1994 et de ses annexes. Selon M. Antoine Choueiri, un vétéran de la publicité au Liban, le volume des dépenses publicitaires a été de l’ordre de 90 millions de dollars l’année passée, mais les dépenses consacrées aux spots publicitaires télévisés ont chuté de 55 à 35 millions. Les quotidiens et les revues périodiques bénéficient d’une tranche de 32 millions des dépenses publicitaires, les stations de radio 8 millions et les panneaux publicitaires 15 millions, a-t-il ajouté. Plusieurs participants ayant recommandé que 2 % des dépenses publicitaires soient versées à un fonds destiné au financement d’une banque commune de données statistiques, M. Choueiri a estimé que le montant de 2,5 millions de dollars ainsi perçu serait suffisant pour financer les recherches. « Il existe actuellement huit stations de télévision et trente stations de radio au Liban, et chaque station est tenue par la loi à couvrir 90 % du territoire libanais et d’émettre 18 heures par jour, quand le volume des dépenses publicitaires suffit à peine à couvrir les frais de deux stations de télévision et de cinq à six stations de radio », a-t-il relevé. M. Camille Ménassa, quant à lui, a critiqué le désordre qui règne dans le secteur de l’information, estimant que les tiraillements autour de l’application de la loi de l’audiovisuel sont de nature politique. Le séminaire a ensuite entamé ses travaux qui se sont étalés sur quatre sessions durant lesquelles plusieurs spécialistes ont pris la parole et qui ont été consacrées à la recherche des solutions aux problèmes qui se posent aux agences de publicité et entravent le développement des budgets publicitaires.
Quelque 70 spécialistes de la publicité ont participé samedi au publithon organisé à l’hôtel Metropolitan par le Syndicat des agences de publicité au Liban en collaboration avec l’International Advertising Association (IAA). « Nous ne sommes pas ici pour trouver des solutions, mais pour examiner des recommandations susceptibles de résoudre nos problèmes », a déclaré le...