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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Canada « Le lobby sioniste contrôle les moindres détails des décisions d’Ottawa », accuse le Hezbollah

Le responsable de l’information du Hezbollah, Hassan Ezzeddine, a estimé hier que ce qui a motivé la décision du Canada d’inscrire le parti intégriste sur la liste noire des organisations terroristes étaient « de pures allégations ». Ajoutant que « cela prouve bien que le gouvernement canadien est influencé par le lobby sioniste et d’autres groupes de pression également sionistes, et qui semblent contrôler désormais les moindres détails des décisions » d’Ottawa. Notons que le cadre hezbollahi répondait à la déclaration officielle de l’ambassadeur canadien à Beyrouth, Michel Duval. Qui avait repris les mots, recueillis la veille par L’Orient-Le Jour à Lausanne, du secrétaire d’État canadien à la Francophonie, Denis Paradis, ainsi que d’une source proche de la délégation canadienne dans la capitale vaudoise. Laquelle source avait affirmé que la raison de cette mise en quarantaine du Hezbollah a été motivée par « le dernier discours en date (à l’occasion de la célébration de la Journée de Jérusalem) du secrétaire général » du parti intégriste, Hassan Nasrallah. « L’ambassadeur a commis une erreur flagrante en essayant de préciser ce qu’il y avait derrière la décision canadienne. C’est-à-dire ces propos – faussement attribués au secrétaire général (du Hezbollah) – et selon lesquels il aurait soutenu les agressions terroristes non seulement en Israël, mais dans d’autres pays. Si l’ambassadeur avait pris la peine de demander le texte original du discours, il aurait permis à son gouvernement d’être précis et objectif, de prendre la bonne décision, et de ne pas tomber ainsi dans l’erreur ». Et le responsable de l’information du Hezbollah de réaffirmer que si Hassan Nasrallah « a toujours soutenu l’option de la résistance pour libérer les territoires palestiniens occupés, il n’a jamais évoqué des opérations contre des cibles données à l’extérieur de la Palestine occupée ». Et de rappeler, à l’adresse de l’ambassadeur Duval, que « lui-même avait déclaré aux journalistes que le Hezbollah est un parti politique représenté au Parlement, qu’il est connu comme tel, comme une organisation qui combat pour la libération des terres libanaises, notamment dans les fermes de Chebaa », a conclu Hassan Ezzeddine. Pour sa part, cheikh Mohammed Yazbeck, représentant officiel du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a estimé hier que la décision canadienne « correspond au prix à payer en contrepartie de Paris II, et c’est ce contre quoi nous mettions en garde »... Mettant l’accent sur une volonté américaine « d’encercler le Liban et de le faire tomber dans le piège ». Quant au chef du bloc parlementaire hezbollahi, Mohammed Raad, il a affirmé que la décision canadienne a été « hâtive, improvisée et subjective. Elle répond aux désideratio américano-israéliens, et ne nous a pas surpris », a-t-il souligné. Enfin, le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel-Amir Kabalan, a fermement condamné la décision d’Ottawa. Jugeant que le parti intégriste est « un mouvement de résistance voué à la défense de l’être humain »
Le responsable de l’information du Hezbollah, Hassan Ezzeddine, a estimé hier que ce qui a motivé la décision du Canada d’inscrire le parti intégriste sur la liste noire des organisations terroristes étaient « de pures allégations ». Ajoutant que « cela prouve bien que le gouvernement canadien est influencé par le lobby sioniste et d’autres groupes de pression...