Les films à la télé Une semaine où les enfants sont rois !(photos)

C’est normal : avec Noël à nos portes, il n’y en a que pour les enfants qui attendent d’ailleurs avec impatience cette période de l’année qui va leur apporter des cadeaux, sous les traits du père Noël ou d’un autre... Aussi la plupart des films qui sont annoncés cette semaine visent, en majorité, un public de jeunes et ils vont être comblés ! Les enfants avaient adoré Honey, I Shrunk Up The Kids (Chérie, j’ai rétréci les gosses!) Ils adoreront la suite intitulée Honey, I Blew Up The Kid (Chérie, j’ai agrandi le bébé). Inventeur génial mais incompris, Wayne Szalinski a dû fuir la Californie avec sa famille. Il s’est installé au Nevada et travaille dans un grand laboratoire. Depuis des mois, il peine sur la mise au point d’un rayon laser capable de dilater les molécules. Son patron, las de ses échecs, le licencie. Vexé, Wayne revient en secret dans le laboratoire pour un dernier essai. Il a emmené avec lui Adam, son bébé de 2 ans, et son lapin en peluche qu’il prend pour cobaye. Mais le petit, en voulant récupérer son jouet, traverse le rayon lumineux et commence à grandir à vue d’œil. En quelques minutes, il atteint 3 mètres... Dirigée par Randal Kleiser, la suite inversement proportionnelle de Chérie, j’ai rétréci les gosses, avec Rick Moranis (SOS Fantômes) et les jumeaux Daniel et Joshua Shalikar, qui se sont relayés devant la caméra. Diffusion samedi à 13h00 sur Future TV Les fins de soirée ne sont réservées qu’aux adultes, les enfants étant couchés à ces heures-là. D’où la programmation de Hotel qui n’est pas spécialement un film «adulte» mais qui n’offre aucun motif d’intérêt à un jeune public. Les trains, les avions, les bateaux ont toujours exercé un attrait certain auprès du public et excité de ce fait l’imagination des scénaristes et des cinéastes. Les hôtels aussi, depuis l’époque où Vicki Baum écrivit Grand Hotel qui connut de nombreuses adaptations cinématographiques. Hotel, dirigé par Richard Quine, se déroule dans le cadre d’un palace fastueux (et imaginaire), le St Gregory à la Nouvelle-Orléans. Dans ce lieu que ne peuvent fréquenter que les représentants de l’aristocratie sudiste s’enchevêtrent de multiples historiettes. Le tout est inspiré par un roman de Arthur Hailey, l’auteur de Airport qui avait mis dans des situations similaires les passagers d’un avion durant une tempête de neige. Autour du directeur de l’hôtel (incarné par Rod Taylor) gravitent des personnages, comme un très peu scrupuleux et très peu honnête homme d’affaires qui, profitant de la situation financière déplorable de l’hôtel, entend mettre la main sur l’établissement et le démolir après de profitables transactions immobilières. Parmi les clients de l’hôtel, quelques interprètes qui eurent leur heure de gloire, comme Merle Oberon et Melwyn Douglas, encadrent de plus jeunes comme Catherine Spaak, Richard Conte et Michael Rennie. Et ce sont les vétérans qui se tirent le mieux d’affaire des personnages conventionnels qu’ils interprètent. Diffusion samedi à 01h00 sur Future TV Encore un film pour jeunes. Flipper de Alan Shapiro fit la joie des jeunes spectateurs. De quoi s’agit-il? De l’histoire d’une famille qui vit en Floride. Le garçonnet, Sandy, va devenir l’ami d’un dauphin, Flipper, qui a été blessé par des pêcheurs cupides. Il va s’attacher à l’animal et, avec l’aide de son oncle, il va soigner Flipper jusqu’à ce qu’il soit guéri... Le succès remporté par le film fut tel que son producteur, Ivan Tors, fit du dauphin Flipper la vedette d’une série télévisée de quatre-vingt-huit épisodes qui furent projetés dans le monde entier et, bien entendu, au Liban. La psychologie des personnages est sommaire mais les paysages des Bahamas et des Îles Vierges, où le film a été tourné, incitent au rêve et à l’évasion. On pourra également apprécier la beauté des prises de vues sous-marines dues au spécialiste Lamar Boren. Un film mineur mais distrayant! Diffusion lundi à 20h35 sur LBCI C’est une grande fresque romanesque, sur un sujet politique particulièrement douloureux, que brosse Regis Wargnier avec Est-Ouest. Juillet 1946. Les autorités soviétiques offrent aux Russes exilés depuis la révolution d’Octobre, de rentrer pour participer à la reconstruction de leur pays. Réfugié en France, Alexeï Golovine décide de relever le défi. Il convainc sa femme Marie, une Française, et leur fils de le suivre. Sur le bateau qui les conduit à Odessa, ils se lient d’amitié avec d’autres familles qui partagent l’espoir d’Alexeï de connaître une vie meilleure. Mais une fois arrivés, il leur faut déchanter. La duplicité de la police éclate au grand jour: les membres d’une même famille sont souvent séparés, tous sont traités avec rudesse, voire avec cruauté. Marie Golovine n’échappe pas à la règle: elle est accusée d’espionnage et subit des violences physiques... Un sujet historique douloureux, peu évoqué au cinéma. Régis Wargnier l’a traité sur le mode romanesque, soutenu par une mise en scène classique mais nourrie d’émotion. De très belles compositions de Sandrine Bonnaire, sobre et touchante, et du comédien russe Oleg Menchikov. Diffusion lundi à 23h15 sur TV5 Almost Heroes de Christopher Guest est encore un film pour jeunes. D’abord par le fait qu’il est interprété par une équipe de jeunes dont le regretté Chris Farley, qui devait mourir six mois après le dernier tour de manivelle de cette histoire qui se déroule en 1804 au moment de l’expédition de Lewis et Clark qui ouvrirent à des milliers de pionniers les routes de l’Ouest. Stimulé par le courage des deux explorateurs, un jeune scout en puissance décide de relever le défi et de parvenir au terme de l’expédition avant Clark et Lewis. Pour se faire, le jeune homme engage un pisteur et l’aventure commence. Elle va se révéler être pleine d’embûches et le film se voulant être une comédie, rien dans tout ce qui suit n’est pris au sérieux. Malheureusement, il aurait fallu un scénariste bien plus inspiré que celui qui a signé cette histoire où les gags – lorsqu’il y en a – tombent à plat. Dans des personnages secondaires, Kevin Dunne et Eugene Levy réussissent à se distinguer alors que Matthew Perry – en rupture de Friends – n’arrive pas à tirer son épingle du jeu. Diffusion mercredi à 21h30 sur LBCI L’ACTUALITÉ Al-Jazira va lancer une chaîne en anglais La télévision satellitaire qatariote al-Jazira va lancer en 2003 une chaîne en langue anglaise pour rivaliser avec les plus grandes chaînes d’informations mondiales, a confirmé son directeur général, Mohammad Jassem al-Ali. «La chaîne en langue anglaise va rivaliser avec BBC et CNN, et traitera les informations selon des perspectives différentes de celles de la chaîne en arabe», a déclaré M. Ali, avançant comme date «la fin de 2003». Al-Jazira a acquis une célébrité grâce notamment à sa couverture exclusive de la campagne américaine en Afghanistan et à la diffusion des vidéocassettes d’Oussama Ben Laden. Son directeur général a indiqué qu’aucun budget précis n’avait encore été décidé pour la nouvelle chaîne, qui n’aurait, selon lui, aucun partenaire. «Je ne pense pas qu’elle serait aussi coûteuse que la chaîne actuelle parce qu’il y aura suffisamment de logistique et de collaboration disponible pour maintenir les coûts à un niveau bas», a-t-il dit. Cependant, la nouvelle chaîne disposera de ses propres studios à Doha et recrutera sa propre équipe. «Nous aurons besoin de journalistes professionnels qui travaillent en anglais», a indiqué M. Ali, en précisant avoir déjà reçu un grand nombre de candidatures. Même al-Jazira va bénéficier en janvier 2003 d’un service de voix hors champ en anglais. «Nous sommes en train de recruter des interprètes pour assurer une traduction simultanée à partir de l’arabe», a-t-il dit. Les informations de la chaîne seront également disponibles en anglais sur le site Internet (www.aljazeera.net). Selon lui, al-Jazira négocie toujours avec des partenaires, notamment américains, un projet de lancement d’une chaîne économique. La chaîne, inaugurée en 1996, dispose actuellement d’une équipe de 500 personnes et compte des dizaines de millions de téléspectateurs dans le monde arabe. Ses émissions irritent souvent les dirigeants arabes parce qu’elles abordent des sujets politiques et sociaux considérés comme tabous. Depuis son lancement, elle a suscité une émulation parmi d’autres chaînes arabes. La chaîne de télévision à capitaux saoudiens, Middle East Broadcasting Center (MBC), basée à Dubaï, figure parmi ses principaux concurrents et envisage de lancer au cours des prochains mois une chaîne d’information en continu. (Télé-Satellite) CARNET Adieu à Maritie Carpentier La productrice Maritie Carpentier s’est éteinte à l’âge de 80 ans. Elle et son mari, Gilbert (décédé il y a deux ans), ont écrit les plus belles pages de la télévision grâce à leurs célèbres émissions de variétés (le Sacha Show, La Grande Farandole, Numéro 1...). Ensemble, ils ont contribué au succès d’artistes comme Gilbert Bécaud, Claude François, Sylvie Vartan ou encore Sheila qui, attristée par cette disparition, a déclaré: «C’est une mémoire qui s’en va.» PORTRAIT William Leymergie: une institution! Dix-huit ans d’expérience professionnelle. Tous les matins, près d’un spectateur sur deux regarde Télé-Matin diffusé également chez nous dans le cadre des émissions matinales de TV5. Quel est le secret de cette réussite? William Leymergie répond: «S’il y avait une recette, les autres chaînes l’appliqueraient! Quoi qu’on en dise, allumer sa télé de bon matin, ce n’est pas encore entré dans nos mœurs. Notre chance, c’est de renouveler nos téléspectateurs d’année en année. Ce doit être grâce au bouche-à-oreille...» Les matinales, ça use. Envie de raccrocher? «Ça me dope. Aux éventuels postulants, je dis: «Achetez-vous un sandwich, ça risque d’être long!»