FOOTBALL - Luis Fernandez sauvé momentanément Le Paris-SG retrouve des vertus face à Lyon en Ligue 1(photo)

Le Paris-SG a retrouvé des vertus pour dominer une équipe de Lyon sans ressort (2-0) et offrir une bouffée d’oxygène à son entraîneur Luis Fernandez, hier en match avancé de la la 18e journée de Ligue 1. Fernandez, qui voulait onze guerriers parisiens contre le champion de France en titre, a été entendu, même si l’incertitude planait toujours sur son avenir au coup de sifflet final. Le PSG, qui n’avait pris qu’un point lors de ses cinq derniers matches, n’avait plus goûté au plaisir d’une victoire en L1 depuis le 26 octobre et la venue de Marseille (3-0). Les Lyonnais, toujours aussi empruntés loin de Gerland, abandonnent, eux, la place de leader qu’ils avaient reprise le week-end dernier. L’heure était à la mobilisation dans les rangs parisiens au coup d’envoi. Les joueurs s’isolaient quelques secondes en cercle, Luis Fernandez serrait la main de Ronaldinho, de nouveau capitaine en l’absence de Pochettino, et les supporteurs donnaient de la voix. De fait, le PSG affichait de bonnes intentions et une combativité irréprochable mais toujours le même manque de fluidité dans les passes. Avec la seule tête d’El-Karkouri dans le petit filet (26) à se mettre sous la dent, les supporteurs parisiens commençaient à s’impatienter, poussant leurs joueurs à « mouiller le maillot ». Est-ce l’invective venue des tribunes ? Toujours est-il que le PSG choisissait ce moment pour marquer. Heinze se jetait pour reprendre un coup franc excentré de Ronaldinho (38). Comme contre Marseille, un coup de pied arrêté libérait donc Paris à la grande joie d’un Fernandez rageur. Lyon qui, de son côté, s’en était remis à des coups francs de Juninho pour inquiéter Lionel Letizi (22, 32), accusait le coup. Fernandez, rassuré à la pause, allait pouvoir à nouveau serrer les poings dès la reprise. Un nouveau coup franc excentré de Ronaldinho était repoussé par Coupet dans les pieds d’El-Karkouri qui ne laissait pas passer l’aubaine (2-0, 54e). Les Gones tentaient timidement de refaire surface, mais Vairelles manquait une occasion en or sur un service de Juninho (71), puis Luyindula croisait trop sa frappe (79). Fernandez pouvait savourer l’ovation d’un Parc acquis à sa cause et chantant son nom.