Z’avez-vu la rue Monot ? La pôvre ! Les snobs l’affublent de deux n : Monnot. La baladyé, de ses haines : Mon eau (d’égoût et des couleurs). Des mois, des années, que cette artère, coronaire, est impraticable. Dépecée tronçon après tronçon. On connaît la chanson : une fois le macadam posé, un quidam s’avise qu’il faut rouvrir pour le téléphone, pour l’eau, pour l’électricité. Et surtout, pour la tranquillité d’esprit du système policier : faut pas que les trublions de l’USJ y fassent du ramdam klaxonné, les 13 avril, les 7 août, les 14 septembre, les 22 novembre ou en d’autres tristes dates. Il y a aussi, persiflent les mauvaises langues, une part de vexations culturelles et sociales contre un axe central de l’Est. Des cadeaux empoisonnés, que neutralise largement le snobisme susmentionné. En effet, dans ce secteur sinistré, perforé de cratères lunaires, on trouve une forte dose de 4X4 safaris randonneurs. Faits pour le plaisir suprême d’enquiquiner, sportivement, les enquiquineurs. J.I.
Z’avez-vu la rue Monot ? La pôvre ! Les snobs l’affublent de deux n : Monnot. La baladyé, de ses haines : Mon eau (d’égoût et des couleurs). Des mois, des années, que cette artère, coronaire, est impraticable. Dépecée tronçon après tronçon. On connaît la chanson : une fois le macadam posé, un quidam s’avise qu’il faut rouvrir pour le téléphone, pour l’eau,...
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