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Distribution à Baalbeck d’un communiqué attribué à Toufayli
le 29 novembre 2002 à 00h00
Le chef de la « révolte des affamés », cheikh Soubhi Toufayli, contre qui des poursuites judiciaires avaient été engagées pour atteinte à la sécurité de l’État, a refait surface hier, après un long silence. À Baalbeck, un communiqué qui lui est attribué a été distribué, invitant les Libanais à réagir contre le pouvoir qu’il accuse de corruption. « Jusqu’à quand le Liban restera-t-il sous l’emprise d’une élite spécialisée dans la corruption ? Dans l’État de droit, plus aucun responsable ne respecte la loi et dans l’oasis de liberté qu’est le Liban, toutes les voix se sont tues à l’exception de celles des oiseaux de nuit parmi les agents des services de sécurité. Dans l’État où la sécurité règne, tout le monde est terrorisé, à l’exception des grands et des petits voleurs. Et là où flotte le drapeau de la justice, nous n’entendons que les cris des condamnés et les gémissements des magistrats qui se plaignent de l’injustice des verdicts préparés à l’avance », selon le communiqué qui met l’accent aussi sur la crise socio-économique et qui reproche au pouvoir d’accuser de traîtrise ceux qui dénoncent sa politique. « Libanais, poursuit le communiqué, vous êtes cernés, d’une part, par le pouvoir et, d’autre part, par la mort. Aucune possibilité de fuite n’est possible. Sortez de votre torpeur. Comptez sur vous et reprenez vos forces. Défendez-vous. Chassez ceux qui vous ont trompés et exploités. »
Le chef de la « révolte des affamés », cheikh Soubhi Toufayli, contre qui des poursuites judiciaires avaient été engagées pour atteinte à la sécurité de l’État, a refait surface hier, après un long silence. À Baalbeck, un communiqué qui lui est attribué a été distribué, invitant les Libanais à réagir contre le pouvoir qu’il accuse de corruption. « Jusqu’à...
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