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Actualités - OPINION

Milliards en confettis

Quatre milliards et des poussières… De quoi rêver ! Y a que Rafic pour taper si bien les riches. Faut dire qu’en matière d’atouts, Bouboule avait une check-list imparable : une fortune personnelle sur laquelle le soleil ne se couche jamais, un complice à l’Élysée pour lui vendre sa sauce, et la tétine communicante avec le biberon saoudien. Être et avoir tété, telle est la clé de son succès. Petite explication à l’intention des niaiseux : non, y aura pas des B-52 estampillés FMI, larguant des confettis de billets verts dans la tire-lire cabossée de Fouad Si-Signore. Le pince-fesses de Paris II et les petits fours qui vont suivre n’auront pas non plus pour objet de gaver les margoulins des ministères, s’acheter encore des 4x4 couleur corbillard et graisser les mitraillettes pour des opérettes militaires à Chebaa. Donc, on se calme. Qu’on nous lâche un peu avec la Palestine, l’Irak, Kornet Chehwane et les iftars de Vincent Bataille. Que ministres, députés et autres rigolos arrêtent de se balancer entre les mocassins les bananes d’une république dont il ne reste plus que la peau. Qu’on en finisse avec cette parano de la sécurité qui fait que, dans ce pays, le jour a des yeux et la nuit des oreilles. Encore faut-il que, parallèlement, Gros Rafic arrive à fourguer ses officines poubelle. Sans rire, il en réclame 5 milliards. Cinq milliards pour des télécommunications facturées plus cher que les réserves de la Banque d’Angleterre, une eau plus polluée que l’huile de vidange, une électricité plus prostatique qu’un asile gorgé de vieillards. Et encore, Bibendum n’a pas sorti le meilleur : la mauvaise graisse. Cette truellée de fonctionnaires feignasses, affublés pour tout diplôme d’un logo communautaire et qu’il va falloir encore indemniser avec le pognon du contribuable. Mais, faut pas le dire aux investisseurs. Ils croient vraiment qu’ils vont toucher le jackpot. Le linge sale se lave en famille car, finalement, seule la chaussure sait si la chaussette a des trous. Gaby NASR
Quatre milliards et des poussières… De quoi rêver ! Y a que Rafic pour taper si bien les riches. Faut dire qu’en matière d’atouts, Bouboule avait une check-list imparable : une fortune personnelle sur laquelle le soleil ne se couche jamais, un complice à l’Élysée pour lui vendre sa sauce, et la tétine communicante avec le biberon saoudien. Être et avoir tété, telle...