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Actualités - CHRONOLOGIE

La coopération audiovisuelle se précise Salamé rêve d’une chaîne locale à peu près similaire à Arte

Le ministre de la Culture, Ghassan Salamé, rêve d’une chaîne culturelle locale style Arte. Il a présenté un projet de loi dans ce sens. Sans trop se faire d’illusions, car le texte est notamment sous étude (et sous réserves ?) de son sévère collègue des Finances, Fouad Siniora. Mais Salamé veut quand même batailler à cette fin. C’est ce qu’il a indiqué lors d’une conférence de presse tenue conjointement avec Jérôme Clément, président d’Arte. À l’issue du cycle de rencontres de trois jours organisé à l’Unesco, pour permettre aux professionnels locaux de l’audiovisuel docu, ciné-télé de se familiariser avec les méthodes et avec l’approche de la chaîne culturelle franco-allemande. En fait, comme le ministre l’a indiqué, il s’agissait de commencer à donner corps, par de premiers contacts informels, à un accord de coproduction ciné conclu depuis un an et demi déjà. Le ministère prévoit d’ailleurs une caisse de soutien à la production cinématographique. Et il s’enquiert des critères qu’Arte retient pour sélectionner les scénarios qui lui sont présentés. Salamé a encore précisé que les trois journées de l’Unesco répondaient aux vœux de producteurs ou de réalisateurs locaux, désireux de faire connaissance avec l’équipe d’Arte. D’où l’invitation adressée au président de la chaîne, au chargé des relations internationales, comme aux responsables de la production et du secteur documentaire. Qui ont pu, à tour de rôle, parler de leurs expériences respectives. Sur un plan plus concret, le ministre a orchestré une rencontre, en présence de Clément et du chargé des relations, avec des dirigeants du secteur bancaire, pour jeter les bases d’un circuit de financement et de sponsoring des projets futurs. De son côté, Clément a prononcé un mot, louant le dynamisme des Libanais, les jeunes en tête. Et applaudissant des deux mains le pluralisme culturel de ce pays en évolution. Il s’est réjoui qu’Arte puisse, éventuellement, aider à la création d’une chaîne culturelle libanaise. En soulignant qu’une telle entreprise relève toujours, de toute évidence, d’une décision d’ordre politique. Le président d’Arte, il convient de le signaler, a enfin plaidé pour que le livre, le message culturel disposent toujours d’une large marge de liberté.
Le ministre de la Culture, Ghassan Salamé, rêve d’une chaîne culturelle locale style Arte. Il a présenté un projet de loi dans ce sens. Sans trop se faire d’illusions, car le texte est notamment sous étude (et sous réserves ?) de son sévère collègue des Finances, Fouad Siniora. Mais Salamé veut quand même batailler à cette fin. C’est ce qu’il a indiqué lors...