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Israël irrité par la participation américaine à Paris II

Israël est surpris par les résultats auquels a abouti la conférence de Paris II et aurait manifesté son irritation au sujet de la participation des États-Unis à cette conférence, qui s’est illustrée par une attitude de « neutralité positive », affirment de hauts responsables libanais cités par notre correspondant diplomatique, Khalil Fleyhane. Selon ces responsables, l’État hébreu avait entrepris des démarches urgentes pour tenter d’entraver la tenue de Paris II, en s’employant à filtrer auprès des participants, notamment occidentaux, des informations gonflées sur le Hezbollah et son arsenal de missiles et sur le péril que ce parti ferait courir à l’encontre de la sécurité nationale israélienne. Israël a, en particulier, effectué des contacts avec les États-Unis pour exprimer son étonnement quant au niveau de la représentation américaine à la conférence, qui a finalement échu au secrétaire d’État adjoint pour le Proche-Orient, William Burns. Ces contacts, poursuit-on de mêmes sources, ont été intensifiés après la visite du Premier ministre, Rafic Hariri, à Washington, une semaine avant la tenue de Paris II. C’est au cours de cette visite que le président américain George W. Bush avait annoncé à M. Hariri qu’il avait décidé de désigner M. Burns pour prendre part à la conférence. L’État hébreu, ajoutent ces sources, poursuit actuellement ses démarches, en direction de tous les États non arabes qui ont participé à Paris II, dans le but de mettre des bâtons dans les roues et entraver le versement des sommes promises pour la restructuration de la dette publique libanaise. Dans ce cadre, de hauts responsables libanais relèvent, non sans étonnement, que même le président de l’État d’Israël, Moshe Katsav, qui, pourtant, n’a pas coutume de s’exprimer sur de telles questions, en raison de la nature de sa fonction, a demandé aux donateurs étrangers du Liban de poser des conditions politiques au versement de leur aide. Ces responsables ont noté que M. Katsav a même défini trois conditions précises : la libération des Israéliens détenus par le Hezbollah, la prise de contrôle du Liban-Sud par l’armée libanaise et l’interdiction au Hezbollah de mener des attaques contre Israël.
Israël est surpris par les résultats auquels a abouti la conférence de Paris II et aurait manifesté son irritation au sujet de la participation des États-Unis à cette conférence, qui s’est illustrée par une attitude de « neutralité positive », affirment de hauts responsables libanais cités par notre correspondant diplomatique, Khalil Fleyhane. Selon ces responsables,...