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Opposition Aoun répond à Addoum

« J’aurais souhaité qu’un avocat réponde à M. Adnane Addoum, non pas pour défendre ceux qu’il a accusés, mais pour mettre en exergue les entorses à la légalité dans son comportement. Ou qu’un juge critique sa conduite anormale qui porte atteinte à la justice et la place sous la tutelle de la politique », a affirmé hier le général Michel Aoun. « J’aurais aimé qu’un député ou un ministre lui dise :“ Attendez un peu, M. le procureur général près la Cour de cassation, il ne vous appartient pas de moduler à votre guise la fréquence de la liberté d’expression et d’outrepasser la Constitution. Tenez-vous en à vos prérogatives ”. Ou qu’un journaliste ait l’audace de lui demander de se renseigner avant de lancer des accusations concernant des provocations confessionnelles en direction de Paris, au lieu de s’adresser au Rassemblement parlementaire de concertation ou à la cellule de Hamad », a estimé le général. « M. le procureur général, vous semblez avoir oublié les principes sur lesquels la justice repose, concernant le secret de l’enquête et le procès public. Il me semble que vous commencez par des procès secrets et finissez par des enquêtes publiques ! Vous jugez et cherchez ensuite les preuves. Ce comportement est une atteinte aux lois et à l’éthique de la profession », a estimé Michel Aoun, s’adressant à M. Addoum, qu’il a accusé de « violer systématiquement la présomption d’innocence et de créer des accusations ». Il lui a également demandé de « clore les dossiers vides au lieu de les accumuler et de les superposer ». « Vous nous avez étonnés par la capacité des forces de l’ordre à enquêter. C’est comme si elles étaient devenues plus puissantes que le FBI. Grâce à de telles forces, vous devez être soulagé : désormais, plus aucun complot ne sera fomenté au Liban, et il vous est possible de concentrer la plus grande partie de ces forces pour réprimer ces “voyous” qui manifestent dans les universités et qui portent atteinte aux relations familiales et cordiales avec la Syrie sœur », a conclu le général Aoun.
« J’aurais souhaité qu’un avocat réponde à M. Adnane Addoum, non pas pour défendre ceux qu’il a accusés, mais pour mettre en exergue les entorses à la légalité dans son comportement. Ou qu’un juge critique sa conduite anormale qui porte atteinte à la justice et la place sous la tutelle de la politique », a affirmé hier le général Michel Aoun. « J’aurais aimé...