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Actualités - CHRONOLOGIE

Société - Fouad es-Saad lance un nouveau « projet citoyen » Les mille et un moyens de gérer sa santé... et de faire des économies

Le travail d’éducation à la citoyenneté entamé par le ministre d’État au Développement administratif Fouad es-Saad avec sa charte du citoyen doit se poursuivre avec l’élaboration d’une charte de la santé. Avec la charte du citoyen, il s’agissait d’apprendre aux Libanais leurs droits et devoirs, de modifier leur perception et leur conduite à l’égard de l’Administration en général, ce qui n’est pas une petite affaire, de leur donner confiance en eux et dans les initiatives citoyennes qu’ils pourraient prendre, etc. Une sorte de cours d’éducation civique à l’échelle nationale. Le travail du ministère avait abouti à la publication d’un opuscule d’information destiné à trôner dans tous les foyers libanais et, au besoin, à être consulté. La matière en est sèche, rébarbative, et pourtant indispensable à une prise de conscience citoyenne. Relever le niveau d’éducation administrative de la population peut être un bon moyen de l’aider à se prendre en charge. Avec la charte de santé, il s’agit cette fois d’aider cette population à gérer sa santé, à l’informer des moyens dont elle dispose, à réduire le coût des soins en accordant une plus grande importance à la prévention, à développer une culture de la prévention efficace, enfin à l’aider à correspondre à la politique de santé mise en œuvre par l’État. Le chantier de la charte de santé s’est ouvert hier, à l’hôtel Phoenicia, sous la présidence du ministre d’État au Développement administratif Fouad es-Saad, en présence d’un représentant du ministère de la Santé, Dr Albert Jokhadar, des députés les Drs Atef Majdalani et Ghattas Khoury, du président de l’Ordre des médecins Dr Mahmoud Choukair, du président du syndicat des hôpitaux privés Dr Faouzi Adaïmi, du président de l’Inspection centrale Fouad Haïdamous et d’un large public de médecins et de personnes engagées dans ce secteur. Le coût de la santé, en augmentation constante, a occupé une place de choix dans le débat. Le premier à le dire a été le ministre Fouad es-Saad, qui a déclaré que le coût élevé des soins de santé « ne peut continuer à augmenter à l’infini », et qu’il est temps « d’orienter la conduite de dépense des Libanais » dans le sens de la baisse. Ce qui ne peut que se répercuter positivement sur le déficit budgétaire et par conséquent la dette publique. Les propositions du ministre Saad sont précises : éducation à la santé par le moyen des médias, dépistage précoce, analyses de laboratoire, examens, voire hygiène ordinaire et saine évacuation des eaux usées sont autant de moyens capables de réduire les soins de santé, en prévenant diverses maladies. On rappelle qu’au Liban, la facture de santé s’est chiffrée, l’année dernière, à 1,996 milliard de dollars soit 12,32 % du produit national brut, une moyenne plus élevée que celle qui est enregistrée dans les pays européens, et ce n’est pas nécessairement un compliment. L’élaboration de la charte de santé se fera à partir d’un document de base préparé par les services du ministère d’État au Développement administratif, a précisé M. Saad. Intervenant en fin de séance, le président de l’Ordre des médecins a relevé qu’il existe 9 000 médecins au Liban , soit un médecin pour chaque kilomètre carré, et 8 facultés de médecine. Une bien trop grande proportion pour le Liban. C’est la raison pour laquelle le Dr Choukair a demandé qu’une sélection soit faite à l’entrée en deuxième année de médecine, sans parvenir à se faire écouter.
Le travail d’éducation à la citoyenneté entamé par le ministre d’État au Développement administratif Fouad es-Saad avec sa charte du citoyen doit se poursuivre avec l’élaboration d’une charte de la santé. Avec la charte du citoyen, il s’agissait d’apprendre aux Libanais leurs droits et devoirs, de modifier leur perception et leur conduite à l’égard de...