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Actualités - CHRONOLOGIE

Burns représentera les USA à la réunion de Paris II Bush indique à Hariri le chemin du FMI(photos)

C’est, en quelque sorte, le renvoi de l’agneau devant le loup. À Rafic Hariri, venu lui demander d’user de son influence pour amadouer le FMI à l’occasion de Paris II, le président George W. Bush, qui a reçu hier le Premier ministre à la Maison-Blanche, l’a invité à « travailler avec le Fonds à l’établissement d’un programme durable ». En clair, cela signifie qu’au-delà du ballon d’oxygène que constituerait Paris II, le Liban devra, pour en finir avec sa crise économique, tester les recettes si souvent prodiguées par le FMI à ses élèves de par le monde, avec des résultats plutôt mitigés (cf. l’Argentine). À savoir la dévaluation monétaire et le dégraissage administratif : deux mesures dont on peut, par avance, évaluer les dégâts probables. Mais M. Bush a aussi fait savoir à M. Hariri que le Liban ne pourrait bénéficier pleinement de la manne américaine que s’il se conformait aux demandes « politiques » de Washington, notamment au sujet du Hezbollah. Même si ces demandes ne sont pas, stricto sensu, liées à Paris II, il n’en demeure pas moins que le choix du secrétaire d’État adjoint William Burns pour y représenter Washington illustre la tendance des États-Unis à ne jamais séparer les volets politique et économique dès lors qu’il s’agit du Proche-Orient. Page 2
C’est, en quelque sorte, le renvoi de l’agneau devant le loup. À Rafic Hariri, venu lui demander d’user de son influence pour amadouer le FMI à l’occasion de Paris II, le président George W. Bush, qui a reçu hier le Premier ministre à la Maison-Blanche, l’a invité à « travailler avec le Fonds à l’établissement d’un programme durable ». En clair, cela signifie...