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Actualités - CHRONOLOGIE

La commission des Finances approuve le projet de loi sur l’emprunt de 7 milliards de dollars (photo)

Le Premier ministre, Rafic Hariri, effectuera aujourd’hui, mardi, une visite éclair à Paris où il rencontrera M. Michel Camdessus, chargé par le président Jacques Chirac de coordonner les préparatifs de la conférence de Paris II, qui aura lieu le 23 novembre au palais de l’Élysée. M. Hariri, qui sera accompagné du gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, regagnera Beyrouth en soirée. Dans le cadre des démarches entreprises par le pouvoir en vue de paver la voie à Paris II, la commission parlementaire des Finances a approuvé hier, au cours d’une réunion place de l’Étoile, le projet de loi transmis par le gouvernement à la Chambre afin d’autoriser l’Exécutif à contracter une dette en devises de 7 milliards de dollars. Cet emprunt devrait permettre au gouvernement de restructurer la dette publique, de manière à substituer la dette à court terme et à taux d’intérêt élevés par une dette à long terme et à taux réduit. Le chef du gouvernement a assisté à la réunion de la commission des Finances qui s’est tenue sous la présidence de M. Samir Azar, en présence des députés Fayez Ghosn, Mohammed Fneich, Abbas Hachem, Ahmed Hbous, Nabil de Freige, Anouar Khalil, Mosbeh Ahdab, Mohammed Safadi, Abdallah Cassir, Ali Hassan Khalil, Antoine Haddad, Salah Honein, Yassine Jaber, Ammar Moussaoui, Ghazi Zeayter, Marwan Farès, Nazih Mansour, Bassem Sabeh, Nader Succar, Ghanwa Jalloul, Mohammed Kabbani et Antoine Andraos. Plusieurs membres du gouvernement ont exprimé certaines réserves concernant ce nouvel emprunt, mais la commission a donné son aval, en définitive, au projet du gouvernement. Notons que le ministre d’État chargé du Développement administratif, Fouad es-Saad, a assisté à la réunion de la commission qui était également consacrée à l’examen du budget du ministère du Développement administratif. Au terme de la réunion, M. Hariri s’est déclaré satisfait de la tournure prise par les débats, soulignant que « toutes les parties ont fait montre de coopération » pour ce qui a trait au projet d’emprunt de 7 milliards de dollars. En réponse à une question sur les observations faites par certains députés qui ont souligné la nécessité d’éviter que la dette externe ne devienne supérieure à la dette interne, le chef du gouvernement a déclaré: « Cela est sans aucun doute nécessaire. Le gouvernement appuie une telle option. Nous devons éviter, dans la mesure du possible, d’avoir recours à l’emprunt extérieur. Deux remarques devraient être faites sur ce plan. Les emprunts en devises étrangères contractés par l’État ont été souscrits en grande partie par des Libanais. Au cours des dernières années, la souscription aux bons du Trésor en dollars se faisait par le biais des banques libanaises. Il s’agissait donc de fonds libanais en livres libanaises convertis en dollars. La seconde remarque qui s’impose est que notre monnaie nationale est automatiquement convertie en dollars. » Les conditions d’un équilibre budgétaire Interrogé sur la possibilité de parvenir à un équilibre budgétaire en l’an 2005, le Premier ministre a déclaré: « Ce n’est pas le cas. Nous espérons atteindre cet objectif, mais nous avons précisé que ce but pourrait être réalisé en 2007. En tout état de cause, nul au stade actuel ne peut savoir quand nous serons en mesure d’équilibrer le budget. Nous pourrons déterminer cette échéance (la date de la réalisation de l’équilibre budgétaire) après la conférence de Paris II et lorsque nous en saurons plus sur les montants rapportés par la privatisation. Lorsque ces deux paramètres seront fixés, nous pourrons savoir, avec une marge d’erreur de trois ou quatre pour cent, quand nous parviendrons à mettre fin au déséquilibre du budget. » En réponse à une question, M. Hariri a affirmé que la conférence de Paris II aboutira à une baisse des taux d’intérêt sur la livre libanaise. « L’injection de montants en devises étrangères sur le marché libanais aboutira à une baisse des taux d’intérêt, a précisé le chef du gouvernement. Les fonds que nous obtiendrons à la faveur de Paris II auront pour effet de provoquer une baisse des taux d’intérêt, non seulement de la dette de l’État, mais aussi des dettes privées. »
Le Premier ministre, Rafic Hariri, effectuera aujourd’hui, mardi, une visite éclair à Paris où il rencontrera M. Michel Camdessus, chargé par le président Jacques Chirac de coordonner les préparatifs de la conférence de Paris II, qui aura lieu le 23 novembre au palais de l’Élysée. M. Hariri, qui sera accompagné du gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, regagnera...