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Actualités - CHRONOLOGIE

conférence Vice-président de la Fondation Hachette Patrick Déchin : le mécénat culturel en direction des jeunes (photos)

Depuis 1989, la Fondation Hachette agit pour la diffusion de la francophonie dans le monde et le soutien des jeunes créateurs. Ainsi, chaque année, la fondation récompense des jeunes créateurs francophones par des bourses qui contribuent à la réalisation de projets dans les domaines des médias, du cinéma, de la photographie, de l’écriture, de l’Internet, etc. Dans le cadre de son action pour la promotion de la langue et culture françaises, la fondation a intensifié sa présence au Liban depuis la fin des années 1995, avec notamment la création de nombreuses bibliothèques et des opérations pour le développement du théâtre. C’est à l’occasion de la présence de cette fondation pour la deuxième année consécutive au Salon du livre et de la création d’une bibliothèque des beaux-arts à l’Espace SD que son vice-président, Patrick Déchin, a rencontré le public autour du thème du mécénat culturel. Patrick Déchin est également auteur d’un ouvrage intitulé Humeurs d’un quadra. Un essai écrit avec fougue et fermeté par un homme de quarante ans aux prises avec son époque au nom des valeurs attachées à la république, au respect de soi et des autres, mais aussi et par-dessus tout peut-être, à la liberté de l’esprit. « La Fondation Hachette est née en 1989, de la volonté de Jean-Luc Lagardère de prolonger le développement d’un grand groupe de communication par un mécénat en direction d’un public jeune : enfants, adolescents et jeunes adultes », indique M. Déchin. Dans ce cadre, la fondation oriente ses actions vers trois grandes directions : le soutien de projets par des bourses décernées chaque année à de jeunes professionnels des métiers de l’écrit, de l’audiovisuel et du numérique, la promotion de la francophonie, et la création d’espaces culturels en milieu pédopsychiatrique. « Partout en France, des médecins, des bibliothécaires, des comédiens se mobilisent avec l’idée que la culture peut contribuer à ouvrir des fenêtres, qu’elle peut aider à ne pas flétrir, à recréer du désir, explique M. Déchin. Depuis 10 ans, la Fondation Hachette soutient leurs projets : création de médiathèques, dons de livres et de cédéroms, subventions d’ateliers culturels... Ses actions sont d’abord celles de tous ces hommes et de toutes ces femmes engagés au quotidien auprès de ceux qui souffrent. » Dans le cadre de la promotion de la francophonie, la Fondation Hachette a œuvré sur tous les continents et dans plus de trente-cinq pays. Elle a consacré plus de neuf millions de francs pour le rayonnement de la culture française dans le monde. Elle intervient dans des pays où, souvent, la langue de Voltaire est synonyme non seulement de culture et d’ouverture au monde mais aussi de liberté... Côté bourses, rappelons que, chaque année, six bourses sont accordées à de jeunes professionnels de 30 ans au plus, de langue française, porteurs d’un projet original et novateur dans les métiers de l’écrit, de l’audiovisuel et du numérique. « À ce titre, Alexandre Najjar a été le premier lauréat de la bourse écrivain en 1990 », note Patrick Déchin, laissant la parole à Mme Dominique Fox Rihaux, déléguée générale de la fondation, qui a présenté un résumé de ses actions au Liban. « Le pari est de réunir les membres de différentes communautés par le goût de la lecture et de la culture», relève-t-elle. Dans les médiathèques, que ce soit celle de Byblos ou celle avec Assabil, l’approche choisie est moderne. Outre les livres, ce sont des cédéroms, des vidéos et des postes informatiques pour l’accès à Internet qui sont proposés. La bibliothèque de La Sagesse de Beyrouth (1995), dont le mobilier a été récemment transféré à Assabil car elle n’a pas été ouverte ; la bibliothèque de Hadikat as-Salam, Saïda ; celle de l’USJ de Saïda, une bibliothèque au service de pédiatrie de l’hôpital de l’Hôtel-Dieu de France, le bibliobus, le projet café-crème, café-théâtre et, finalement, l’Espace culturel SD, un lieu d’art polyvalent. Les films « Mémoires pour l’avenir » À l’initiative de quelques juristes, dont Alexandre Najjar, un projet s’ébauche visant à produire et à réaliser une série de films de jeunes réalisateurs libanais. Il s’agit de préserver la mémoire vivante et d’exploiter les archives. Ce projet est inspiré du colloque « Mémoires pour l’avenir », organisé à Beyrouth en 2001, notamment par Amale Makarem. Ces films de sensibilisation porteront sur la guerre et offriront aussi une réflexion sur le multiculturalisme libanais et comment le vivre ensemble. Ils devraient s’accompagner de livrets à diffuser par exemple dans les écoles où les films seraient projetés.
Depuis 1989, la Fondation Hachette agit pour la diffusion de la francophonie dans le monde et le soutien des jeunes créateurs. Ainsi, chaque année, la fondation récompense des jeunes créateurs francophones par des bourses qui contribuent à la réalisation de projets dans les domaines des médias, du cinéma, de la photographie, de l’écriture, de l’Internet, etc. Dans le cadre...