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Des écrivains français et francophones chez Lahoud (photo)

Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a considéré que « la participation massive d’écrivains et d’intellectuels au Salon du livre Lire en français et en musique, s’inscrit dans le prolongement du Sommet de la francophonie qui s’est tenu le mois dernier à Beyrouth et constitue une preuve supplémentaire de l’importance que la France accorde au Liban sur les plans de la culture et de la civilisation ». Il a relevé que le Salon du livre de Beyrouth « vient en troisième place après ceux de Paris et de Montréal pour ce qui est de son niveau et de son volume ». Le président a tenu ces propos au cours de son entretien, hier, avec un groupe d’écrivains français, en présence de l’ambassadeur de France, Philippe Lecourtier, et de M. Ghassan Tuéni, auteur de nombreux ouvrages en langue française dont le dernier en date est Un siècle pour rien, écrit avec MM. Jean Lacouture et Gérard Khoury. Le général Lahoud s’est félicité du « rôle que les intellectuels assument généralement pour édifier une civilisation plus humaine et plus solidaire ». « Ce que les hommes de lettres français surtout entreprennent pour répandre les valeurs de la fraternité, de la justice et de l’équité, représente l’élément le plus noble dont l’humanité a besoin dans les circonstances actuelles caractérisées par le recours à la force, la spoliaton des droits et l’élimination de l’autre », a-t-il ajouté. Le président a ensuite invité « les intellectuels et les hommes de lettres et de sciences français et francophones à s’inspirer de la Déclaration de Beyrouth et du plan de travail établi (lors du Sommet de la francophonie) pour que le monde réalise davantage la capacité du verbe à consolider des relations humaines stables et solidaires, fondées sur le respect des droits ». ll s’est félicité des conférences données par les écrivains au Biel, et des rencontres organisées avec les lecteurs, notamment les jeunes, soulignant que « cette manifestation soude les rapports entre l’écrivain et ses lecteurs et lui permet d’écouter leurs points de vue ». Le général Lahoud s’est également félicité de l’affluence des lecteurs à la signature d’ouvrages français, et notamment de livres pour enfants « qui attirent les jeunes et leurs parents, ce que les organisateurs du Salon ont voulu encourager cette année ». Il a rendu hommage à un grand nombre d’écrivains libanais francophones, « notamment ceux qui ont fait publier leurs ouvrages par des éditeurs français », estimant que cette initiative leur a permis « une plus grande ouverture sur les lecteurs au Liban et dans le monde », avant de les encourager à « davantage de production ». Auparavant, l’ambassadeur de France avait mis l’accent sur la participation importante au Salon du livre. M. Lecourtier a aussi estimé que cette manifestation culturelle « confirme le rôle que le Liban joue sur la scène francophone » et « augmente le nombre des succès enregistrés par ce pays au cours des dernières années ».
Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a considéré que « la participation massive d’écrivains et d’intellectuels au Salon du livre Lire en français et en musique, s’inscrit dans le prolongement du Sommet de la francophonie qui s’est tenu le mois dernier à Beyrouth et constitue une preuve supplémentaire de l’importance que la France accorde au Liban sur les...