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Siniora : Poursuite des réformes économiques et financières

Le ministre des Finances, Fouad Siniora, a déclaré que l’aide que fourniront les amis du Liban, lors de la conférence de Paris II, ne sera qu’un complément aux efforts que le pays doit réaliser lui-même pour résoudre ses problèmes économiques et financiers. Le ministre, qui intervenait devant la commission des Finances du Parlement, a par ailleurs démenti un projet de remaniement ministériel tant que le gouvernement conserve la confiance de la Chambre. M. Siniora a également dit que la conférence de Paris II n’était pas assortie de conditions politiques. « La seule condition que nous nous sommes imposée à nous-mêmes, c’est de poursuivre les réformes économiques et financières », a-t-il dit aux journalistes, après la réunion de la commission. Et le ministre des Finances d’ajouter que la conférence de Paris II sera « une réussite », grâce à des participations et des contributions financières importantes. À sa connaissance, les États-Unis ont décidé de participer à la conférence, même s’ils n’ont pas prévu pour l’instant d’apporter une contribution financière. De son côté, le ministre d’État Pierre Hélou a souligné « la nécessité de ne rien faire qui puisse retarder la tenue de Paris II. Nombreux sont les Libanais qui y attachent beaucoup d’espoirs. Nous devons tout faire pour garantir sa réussite quoique personnellement, je reste sceptique ». M.Hélou a fait cette déclaration lors du déjeuner-débat mensuel organisé par l’Union franco-arabe d’assurances (UFA) à l’initiative de son PDG, Henri Chalhoub. Étaient notamment présents à cette rencontre, le député Salah Honein, l’ancien ministre, Nasser Saïdi, le premier conseiller à l’ambassade d’Italie, Diego Brazioli, MM. Charles Abou Adal et Marwan Sehnaoui, et le conseiller du PDG de l’UFA, Lucien Dahdah. M. Hélou a déclaré avoir évoqué avec ses interlocuteurs le problème du chômage au Liban et l’exode des cerveaux.
Le ministre des Finances, Fouad Siniora, a déclaré que l’aide que fourniront les amis du Liban, lors de la conférence de Paris II, ne sera qu’un complément aux efforts que le pays doit réaliser lui-même pour résoudre ses problèmes économiques et financiers. Le ministre, qui intervenait devant la commission des Finances du Parlement, a par ailleurs démenti un projet de...