Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Presse Étonnement syndical après la demande d’inculpation du directeur du « Chark al-Awsat »

De retour à Beyrouth, venant du Caire, où il participait aux travaux de la Fédération des journalistes arabes, dont il est le vice-président, le président de l’Ordre des rédacteurs, M. Melhem Karam, s’est étonné de la peine réclamée contre Ibrahim Awad, le directeur du bureau de Beyrouth du quotidien arabe Asharq al-Awsat par le premier juge d’instruction de Beytrouth, Hatem Madi. M. Awad, qui est membre du conseil exécutif de l’Ordre de la presse, « est bien connu pour son respect de l’éthique professionnelle et son intégrité, et son quotidien s’est toujours tenu aux côtés du régime du président Lahoud et a exprimé son estime pour ses prises de position nationales et arabes, en particulier pour sa défense de la liberté de la presse », a déclaré M. Karam. Dans l’acte d’accusation qu’il vient de publier, M. Madi a réclamé l’inculpation d’Ibrahim Awad pour « publication de fausses informations (...) dans l’intention criminelle de porter atteinte à l’ordre public (...) et à la dignité du président Émile Lahoud, symbole du pays et garant de la Constitution ». M. Awad encourt une peine de 2 ans de prison et une amende de 100 millions de livres libanaises (66 600 dollars). Le juge Madi a en revanche décidé de ne pas poursuivre l’éditeur du journal, Abdel Rahmane al-Rached, de nationalité saoudienne. Les autorités libanaises avaient soumis Asharq al-Awsat à la censure après la parution le 31 décembre 2001, en première page, d’une information faisant état d’une tentative d’assassinat contre M. Lahoud le 28 décembre au large de Monte-Carlo. L’information avait été catégoriquement démentie par le bureau de presse de la présidence. M. Awad ayant indiqué qu’il n’était pas responsable de cette information, qui provenait du siège du journal à Londres, mais la Sûreté générale avait quand même soumis le quotidien, en tant que publication étrangère, à la censure préalable. Propriété d’un Saoudien, Asharq al-Awsat est édité à Londres mais est imprimé simultanément dans plusieurs capitales arabes. Asharq al-Awsat et le quotidien al-Hayat, également basé à Londres, sont les journaux du monde arabe ayant la plus grande diffusion. Notons qu’à peine arrivé au Liban, M. Karam a pris l’avion pour Ryad (Arabie saoudite), où il assiste à la cérémonie d’inauguration de la Cité Sultan ben Abdel Aziz pour les services humanitaires.
De retour à Beyrouth, venant du Caire, où il participait aux travaux de la Fédération des journalistes arabes, dont il est le vice-président, le président de l’Ordre des rédacteurs, M. Melhem Karam, s’est étonné de la peine réclamée contre Ibrahim Awad, le directeur du bureau de Beyrouth du quotidien arabe Asharq al-Awsat par le premier juge d’instruction de Beytrouth,...