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Actualités - CHRONOLOGIE

Paris II - Bush appuie le principe de la réunion, affirme le Premier ministre Hariri en France le 29 octobre après une tournée dans le Golfe

Le Premier ministre Rafic Hariri doit se rendre à Paris le 29 octobre pour examiner avec le président Jacques Chirac les préparatifs pour la tenue d’une réunion de bailleurs de fonds, dite Paris II, a indiqué hier un communiqué de son bureau de presse. M. Hariri, précise le communiqué, rencontrera M. Chirac mardi matin à l’Élysée pour évoquer la tenue à une date non encore précisée du forum Paris II, dont l’objectif est de soutenir les réformes financières entreprises par le gouvernement libanais. Les ministres Bassel Fleyhane et Fouad Siniora, ainsi que le gouverneur de la BDL, Riad Salamé, le rejoindront en France pour participer à l’entretien avec le président Chirac. Avant sa visite mardi à Paris, M. Hariri doit entamer aujourd’hui samedi une tournée dans le Golfe qui le conduira successivement au Koweït et Bahreïn, demain dimanche, et dans les Émirats arabes unis, lundi, a ajouté le bureau de M. Hariri. Il s’entretiendra avec les dirigeants du Golfe de leur participation à Paris II. Le ministre des Finances Fouad Siniora, qui accompagnera M. Hariri dans sa tournée dans le Golfe, se rendra également à Oman, pour examiner la même question. M. Hariri avait récemment visité dans le même but l’Arabie saoudite avec qui il entretient des relations privilégiées. Selon les médias libanais, les dirigeants saoudiens ont réaffirmé leur disposition à participer au forum de Paris II. M. Hariri s’était rendu au Japon et en Malaisie début octobre. L’émissaire américain William Burns avait annoncé mardi à Beyrouth que les États-Unis appuyaient la tenue de Paris II, forum auquel ils comptent participer. M. Hariri est «très confiant» dans le succès de Paris II, selon son entourage. D’autant plus confiant que – et c’est Jacques Chirac qui le lui a dit – le président américain George Bush aurait « personnellement appuyé le principe de cette réunion ». Dans une interview à la télévision koweïtienne, le Premier ministre a ajouté que « le soutien économique des États-Unis au Liban n’a aucun rapport avec la question politique. Tout le monde est conscient en effet que la stabilité politique de la région est tributaire de la stabilité économique du Liban », a-t-il affirmé. Participeraient à Paris II les pays du Golfe, de l’Union européenne, le Japon, la Malaisie, les États-Unis, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM). Beyrouth s’active, selon des experts financiers cités par l’AFP, à vaincre les réticences du FMI qui avait préconisé l’année dernière, sans être écouté par les autorités locales, une dévaluation de la monnaie nationale comme prélude à un assainissement des finances publiques et une accélération du processus de privatisation qui a toujours du mal à se concrétiser. Toutefois, le FMI voit d’un bon œil, selon une source gouvernementale, le projet de budget pour 2003 qui table sur une réduction du déficit. Le Liban entend obtenir de la réunion de Paris II 5 milliards de dollars de crédits préférentiels, soit une somme équivalente aux recettes qu’il espère collecter de la privatisation.
Le Premier ministre Rafic Hariri doit se rendre à Paris le 29 octobre pour examiner avec le président Jacques Chirac les préparatifs pour la tenue d’une réunion de bailleurs de fonds, dite Paris II, a indiqué hier un communiqué de son bureau de presse. M. Hariri, précise le communiqué, rencontrera M. Chirac mardi matin à l’Élysée pour évoquer la tenue à une date non...