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Actualités - CHRONOLOGIE

L’élection de Abdou Diouf comme secrétaire général de l’OIF précède la séance de clôture

Consacrée principalement à l’approbation de la Déclaration de Beyrouth (voir par ailleurs), à laquelle un paragraphe concernant l’Irak a été ajouté, et du rapport financier, la séance de clôture du IXe Sommet de la francophonie a eu lieu en fin de matinée à l’hôtel Phoenicia, au terme d’une réunion qui s’est tenue à huis clos et au cours de laquelle l’ancien président sénégalais, Abdou Diouf, a été élu nouveau secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), pour un mandat de quatre ans, en remplacement de M. Boutros Boutros-Ghali. Au cours de ces assises, le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a annoncé le retrait du candidat congolais, Henri Lopes, au profit de M. Diouf puis la parole a été donnée au président sénégalais, Abdoulaye Wade, qui a confirmé le maintien de la candidature de ce dernier. Le général Lahoud devait ensuite charger le ministre de la Culture, Ghassan Salamé, d’accompagner M. Diouf à la grande salle pour la séance publique de clôture, qui s’est ouverte à 12h30. C’est le président malien, Amadou Toumani Touré, qui a présenté le rapport final, en sa qualité de rapporteur du Sommet, puis M. Boutros-Ghali a souhaité plein succès à son successeur et remercié l’OIF pour la confiance qu’elle lui avait accordée. Prenant à son tour la parole, M. Abdou Diouf a mis l’accent sur l’enseignement du français dans l’espace francophone et sur l’utilisation de cette langue dans toutes les instances. Il a en outre plaidé en faveur de l’application de la Déclaration de Bamako, en vue de garantir un respect des libertés, d’éviter les conflits, de respecter l’État de droit et de renforcer les droits de l’homme, avant d’affirmer la nécessité d’une contribution des peuples, et notamment les jeunes, les femmes et les ONG, à cette entreprise. « Nous lutterons ensemble, dans la même tranchée », a-t-il dit, avant de s’engager à défendre le rayonnement de la langue française, notamment dans les instances et les forums internationaux et à œuvrer en vue d’une coopération culturelle et d’un dialogue des civilisations. « Nous lutterons dans tous les domaines, a-t-il poursuivi, ceux de l’information, des communications, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et pédagogique et du développement des industries culturelles. » Prenant à son tour la parole, le président roumain, Ion Iliescu, s’est félicité de ce que le prochain Sommet francophone se tiendra à Ouagadougou, en 2004, et a exprimé le souhait que son pays accueillera le onzième sommet. Son homologue Blaise Compaoré devait par la suite plaider en faveur d’un renforcement du dialogue des cultures et d’une consolidation de la diversité culturelle, mettant aussi l’accent sur la nécessité d’approfondir les liens d’amitié et de coopération entre les États de l’espace francophone. M. Compaoré s’est aussi prononcé pour une mondialisation « plus solidaire et plus respectueuse des droits de l’homme », soulignant la nécessité d’une meilleure justice, égalité et diversité, surtout si l’on veut lutter contre l’extrémisme. Dernier à prendre la parole, le président sénégalais, Abdoulaye Wade, a rendu un vibrant hommage au général Lahoud, saluant sa contribution à la réussite du Sommet, ainsi qu’à M. Boutros-Ghali.
Consacrée principalement à l’approbation de la Déclaration de Beyrouth (voir par ailleurs), à laquelle un paragraphe concernant l’Irak a été ajouté, et du rapport financier, la séance de clôture du IXe Sommet de la francophonie a eu lieu en fin de matinée à l’hôtel Phoenicia, au terme d’une réunion qui s’est tenue à huis clos et au cours de laquelle l’ancien...