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La clause sur l’Irak

La clause sur l’Irak n’était pas initialement prévue dans la déclaration finale, rapporte notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane. Inutile de dire que la formulation d’une telle clause posait problème, à l’heure où la question irakienne est l’on ne peut plus à l’ordre du jour. Ce n’est que sur l’instigation du Liban et au terme de contacts entre le pays-organisateur et les autres pays arabes et organisations membres de la francophonie (Égypte, Tunisie, Maroc et la Ligue arabe), puis entre le Liban et la France, le Canada, les pays d’Afrique et le reste des pays représentés pour que l’ensemble des participants se mettent d’accord sur une formulation très diplomatique, qu’une clause a été finalement prévue sous le titre de « la paix ». C’est le ministre de la Culture, Ghassan Salamé, qui l’a proposée, et la proposition a été appuyée par le président Jacques Chirac et adoptée par les autres pays. Certains milieux ont considéré que la clause était en soi un message adressé aux États-Unis, puisqu’elle met en exergue la responsabilité de tous dans la nécessité de trouver une solution à la crise irakienne. En d’autres termes, la nécessité pour Washington de ne pas faire cavalier seul en attaquant militairement l’Irak sans résolution dans ce sens émanant de l’Onu. Des mots que Jacques Chirac a répétés à maintes reprises au cours des dernières semaines. La clause appelle par ailleurs l’Irak à assumer toutes ses responsabilités, comportant ainsi un soutien à peine voilé de la francophonie à la position des instances internationales et à la position arabe, puisqu’elle est conforme à la dernière résolution en date du 16 septembre 2002, sur le retour sans conditions des experts de l’Onu à Bagdad. L’Irak obtient donc, grâce au sommet de Beyrouth, le soutien de la francophonie.
La clause sur l’Irak n’était pas initialement prévue dans la déclaration finale, rapporte notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane. Inutile de dire que la formulation d’une telle clause posait problème, à l’heure où la question irakienne est l’on ne peut plus à l’ordre du jour. Ce n’est que sur l’instigation du Liban et au terme de contacts entre...