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Actualités - CHRONOLOGIE

« Beaucoup de Libanais parlent le français... et mieux que moi », souligne le président du Conseil

En français, et avec son applomb habituel, le chef du gouvernement a accordé hier un entretien à la Future, dans lequel il a répondu à des questions sur le Sommet de la francophonie, le dialogue des cultures, Paris II et le dossier irakien. « L’importance du Sommet de la francophonie, c’est qu’il se tient à Beyrouth à un moment très sensible au Moyen-Orient et dans les pays arabes », a déclaré Rafic Hariri. Le Sommet « est un signe de confiance dans notre pays, notre système, notre démocratie notre respect des droits de l’homme », a déclaré le Premier ministre, qui s’est en outre félicité de ce que des journalistes du monde entier vont réaliser « combien le pays a changé après la guerre ». Par ailleurs, M. Hariri a estimé que la présence à Beyrouth de beaucoup de chefs d’État et de gouvernement africains, dont les pays comptent des communautés libanaises, leur permettra de mieux connaître le Liban et de nouer des liens directs avec les responsables libanais. Le chef du gouvernement a précisé que sur le plan politique, le sommet abordera la question du Proche-Orient, l’initiative de paix arabe, la situation en Irak, le respect des résolutions de l’Onu ainsi que les problèmes Sud-Moyen-Orient. Sur l’importance du Liban dans l’espace francophone, M. Hariri a noté que beaucoup de Libanais parlent le français, « et beaucoup mieux que moi », a-t-il ajouté. Selon lui, « le Liban est parmi les premiers pays arabes francophones », tout en notant que « de plus en plus de Libanais sont trilingues ». Au sujet du thème du sommet, M. Hariri a affirmé : « Je crois profondément au dialogue des cultures (...) Il y a, dans certains pays, des gens qui poussent à un conflit de cultures. À mon avis, dans l’intérêt des Arabes et des musulmans, il faut encourager le dialogue des cultures, car cela enrichira notre civilisation. » «Tous les pays arabes sont pour le dialogue des cultures », a encore déclaré M. Hariri. Abordant la question du forum économique Paris II, M. Hariri a déclaré que « tout va dans la bonne direction » et qu’il espérait que la France lancera les invitations « avant la fin de l’année ». « C’est au président Chirac d’en fixer la date », a-t-il précisé, laissant entendre que la participation du Japon à cette conférence est toujours incertaine. Enfin, en ce qui concerne l’Irak, tout en demandant à ce pays de respecter les résolutions de l’Onu, M. Hariri a exigé que les mêmes standards soient utilisés pour juger Israël. Il a toutefois déclaré qu’il « ne peut pas » prévoir si l’Amérique attaquera l’Irak. « Tout dépend de l’Onu et des États-Unis », a-t-il dit.
En français, et avec son applomb habituel, le chef du gouvernement a accordé hier un entretien à la Future, dans lequel il a répondu à des questions sur le Sommet de la francophonie, le dialogue des cultures, Paris II et le dossier irakien. « L’importance du Sommet de la francophonie, c’est qu’il se tient à Beyrouth à un moment très sensible au Moyen-Orient et dans les...