Chirac dresse avec Hariri un bilan de sa visite officielle(photo)

Le président Jacques Chirac a effectué à deux reprises hier des pourparlers en tête-à-tête avec le chef du gouvernement Rafic Hariri : la première fois, juste après l’intervention du chef de l’État français devant les députés, au Grand Sérail, et la deuxième fois, en soirée à Koraytem. C’est vers 17h30 que M. Chirac est arrivé au Grand Sérail où il a été reçu par M. Hariri. Les deux hommes ont passé en revue les derniers développements régionaux, notamment la question irakienne, le conflit israélo-palestinien et la situation au Liban-Sud. Parmi les autres sujets débattus lors de cet entretien : les relations bilatérales entre les deux pays et les préparatifs en cours en prévision de la conférence de Paris II. Une réunion élargie a suivi ce tête-à-tête Chirac-Hariri, qui a regroupé plusieurs ministres libanais et membres de la délégation officielle française. Les pourparlers de M. Chirac au Grand Sérail ont duré à peu près une heure. Puis le président français et le Premier ministre ont gagné la salle de réception du Sérail où ils ont inauguré une exposition de photos sur le thème « Beyrouth entre la guerre et la paix ». M. Chirac et Hariri se sont retrouvés, le soir, à Koraytem. Selon le bureau de presse du Premier ministre, cette réunion a été une occassion pour les deux responsables de « dresser un bilan de la visite officielle du chef de l’État français ». Ils ont également passé en revue les questions inscrites à l’ordre du jour du sommet. Puis, M. Hariri et son épouse Nazek ont offert un dîner à Koraytem en l’honneur de M. et Mme Chirac. Auparavant, le président français a visité le centre-ville en compagnie du Premier ministre. Les deux responsables ont été abordés par de nombreux promeneurs. Puis ils se sont arrêtés dans l’un des restaurants du centre-ville pour y effectuer une petite pause. M. Chirac a exprimé à cette occasion son admiration devant la manière dont le style architectural d’origine a été préservé. La palme du lyrisme aux Comores La francophonie entonne parfois de savoureux accents lyriques, comme une opérette d’Offenbach. Ministre d’État des Comores, M. Mohammed el-Amine Souef a ébloui l’assistance par un attendrissant madrigal, candide comme un lis, mais finement troussé, envoyé comme un baiser à « Beyrouth, mon amour, Beyrouth mon velours, je t’aime et je t’aimerai (…) pays de culture, pays des aventures, ta civilisation est saine et l’hospitalité est pleine (…) terre des martyrs, terre des vizirs. » On ne saurait mieux dire. Deux points de presse à partir d’aujourd’hui À partir d’aujourd’hui, M. Charles Rizk fera deux fois par jour, vers midi et en fin d’après-midi, un point de presse à l’intention des médias et répondra aux questions que les journalistes pourraient éventuellement être appelés à lui poser. M. Rizk est le représentant personnel du président de la République, le général Émile Lahoud, auprès du Sommet de la francophonie.