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Actualités - CHRONOLOGIE

Personnel spécialisé, antennes médicales, ambulances, hélicos, hôpitaux Priorité santé : tout est en place pour les cas d’urgences(photos)

Il faut tout prévoir. Aussi, pour le IXe Sommet de la francophonie, la route menant de l’aéroport au quartier des hôtels, mais aussi la zone dite « rouge » seront dotées d’un arsenal d’antennes médicales fixes ou mobiles servies 24h sur 24 par 25 médecins et 25 infirmiers (ières) diplômés (ées) de l’Hôtel-Dieu de France. Dans cet établissement, accrédité pour la circonstance, une aire a été aménagée pour hélicoptère. Et une centaine de médecins et de chirurgiens de toutes spécialités seront « en astreinte (stand by), c’est-à-dire joignables dans les dix minutes. Nous avons mis à la disposition du sommet un dispositif structuré complet en ressources humaines et matérielles », indique le Dr Antoine Zogheib, coordinateur-responsable. De même, 800 secouristes de la Croix-Rouge libanaise sont mobilisés. Une flotte de 47 ambulances « à l’équipement médical perfectionné » a été offerte par le Canada. L’une d’elles est mise à la disposition du président Chirac. Elle le suivra dans tous ses déplacements. Mais commençons par le début. Officiant à l’hôtel Monroe, un centre de régulation médicale est en charge de la coordination et de la mise sur pied, rapide, de toute intervention faisant suite à une demande d’aide médicale. Cette cellule est présidée par le colonel Oussama Moallem, chef du service de santé de la garde républicaine. Elle regroupe les représentants de la Banque du sang, de la Croix-Rouge libanaise (CRL), de la Défense civile, de l’Hôtel-Dieu de France et de l’hôpital Jeïtaoui (pour les brûlures). C’est à partir de ce centre que seront données les directives aux unités mobiles, pour transporter un malade ou un blessé vers telle clinique ou tel hôpital ; ou encore pour procéder à des consultations sur place. Les cortèges officiels seront accompagnés de six unités médicales mobiles. Chacune d’elles est composée d’un médecin, d’un infirmier (ère) et de 3 secouristes. Leur rôle est de « conditionner », « traiter » et « transférer » les patients vers les urgences de l’Hôtel-Dieu ou vers un autre hôpital, s’il y a lieu. Trois hélicoptères équipés sont prévus pour évacuer éventuellement des blessés. Les appareils survoleront le cortège. À l’hôtel Phoenicia où se tiendra le sommet, mais aussi dans les hôtels où résideront les délégations, des unités médicales fixes sont installées. De même, deux ambulances équipées de médecins, d’infirmiers et de volontaires de la CRL seront garées en permanence devant le centre de presse destiné à accueillir les journalistes. Trois tentes-infirmeries, comprenant chacune 9 lits sont dressées à l’AIB, près de l’hôtel Saint-George et au Biel, où une aire a été aménagée pour deux hélicoptères « médicalisés ». Ces antennes, fonctionnelles 24h sur 24, mobilisent six médecins, six infirmiers (ères) et 24 secouristes de la Croix-Rouge. « Ils ont pour mission de recevoir les cas, de les examiner, de les stabiliser, avant de les acheminer vers l’Hôtel-Dieu de France, si nécessaire », explique le Dr Zogheib, qui ajoute que « la CRL est la cheville ouvrière de tout ce dispositif ». Signalons qu’au large du Biel, deux frégates de la marine équipées médicalement, ont été placées en état d’alerte. Une chaîne incendie-sauvetage fait aussi partie de l’ensemble des mesures. Lors des visites qu’effectueront les épouses des chefs d’État à Byblos, Beiteddine et Jeïta, deux hôpitaux ont été également accrédités : Aïn wa Zein dans le Chouf et Notre-Dame de la Délivrance, à Jbeil. Leur escorte comprendra des médecins de l’Hôtel-Dieu et des ambulances de l’armée libanaise. Selon un colonel-médecin, lorsqu’un praticien doit faire une injection, il lui faut la présence de deux témoins. Sauf, bien entendu, en cas d’extrême urgence. De plus, l’ampoule et la seringue seront gardées 24 heures, au cas où des complications apparaîtraient. Hôtel-Dieu de France « Pour cet événement exceptionnel, on a mis au point un plan santé. On aura pour mission d’assurer toutes les interventions médicale et chirurgicales, mais aussi les services annexes : soins dentaires, physiothérapie, pharmacie, optique, etc. », indique le directeur de l’Hôtel-Dieu, M. Joseph Ottayek. Il ajoute qu’à cette occasion le « plateau technique a été renforcé » et que « toutes les spécialités, médecine et chirurgie, sont en astreinte ». Dans le nouveau bâtiment, deux suites et deux salons resteront disponibles. Cinq lits sont prévus aux soins intensifs et au centre de réanimation. Et deux unités de six lits dans les divers services. La Banque de sang a renforcé son équipe et son stock. « Pour plus de sécurité transfusionnelle, le directeur des secours de la Croix-Rouge libanaise met à notre disposition des donneurs prêts à tout moment », signale encore M. Ottayek. En bref, rien n’a été laissé au hasard. L’effort est considérable. Mais, comme dit l’adage, mieux vaut prévenir que guérir. May MAKAREM
Il faut tout prévoir. Aussi, pour le IXe Sommet de la francophonie, la route menant de l’aéroport au quartier des hôtels, mais aussi la zone dite « rouge » seront dotées d’un arsenal d’antennes médicales fixes ou mobiles servies 24h sur 24 par 25 médecins et 25 infirmiers (ières) diplômés (ées) de l’Hôtel-Dieu de France. Dans cet établissement, accrédité pour la...