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Actualités - CHRONOLOGIE

Villes - XXIIe assemblée générale des capitales et métropoles ayant le français en partage Beyrouth et Zahlé bénéficient du concours de l’AIMF(photo)

L’Association internationale des maires et responsables des capitales et métropoles partiellement ou entièrement francophones (AIMF) a commencé hier les travaux de sa XXIIe assemblée générale au palais de l’Unesco, dans le cadre du Sommet francophone qui se tient cette année à Beyrouth. Cette assemblée a été placée sous le thème des « Villes, émigration et immigration », qui a constitué un sujet de réflexion et fait l’objet de deux ateliers de travail. En l’absence du maire de Paris et président de l’AIMF, Bertrand Delanoë, victime d’une agression, c’est Jean-Paul L’Allier, vice-président, qui a dirigé les sessions. L’élection d’un nouveau bureau exécutif de l’association (président et vice-présidents inclus) a également eu lieu hier. Le comité est formé de quinze membres et de six présidents de commissions. L’AIMF a été conçue à l’origine comme un forum international ouvert aux élus locaux des différentes villes francophones, comme l’explique Pierre Baillet, chef de cabinet au sein de l’association. On doit sa création, en 1979, à Jacques Chirac, alors maire de Paris, ainsi qu’au maire de Québec de l’époque. « Pendant dix ans, l’AIMF a fonctionné principalement comme un forum », poursuit M. Baillet. « En 1989, on a donné à cette association une dimension supplémentaire, celle de la coopération au niveau très localisé des quartiers. Depuis, elle réalise des projets qui, d’une part, améliorent le niveau de vie des populations, et, d’autre part, modernisent les services municipaux. » Le financement de l’AIMF provient principalement de la ville de Paris, ainsi que des ministères français des Affaires étrangères et de l’Éducation nationale, d’une contribution du Québec et des cotisations des 106 villes membres de l’association. Les projets entrepris dans le cadre de l’AIMF sont ciblés et concrets. « À Beyrouth, nous avons mené deux types d’action », précise M. Baillet. « L’une consiste à moderniser le travail municipal en renforçant les services de comptabilité de la ville. La seconde contribue à améliorer l’environnement urbain. C’est ainsi que nous allons réaménager la périphérie de la place Béchara el-Khoury, notamment par la réhabilitation d’anciens immeubles caractéristiques du quartier. Autour de ce projet, nous allons créer un atelier d’urbanisme municipal. C’est nous qui avons financé aussi l’installation de panneaux directionnels bilingues. » Au niveau libanais, Beyrouth fait partie des villes fondatrices de l’AIMF, suivie plus tard par Tripoli et Zahlé. Dans cette dernière ville, la première pierre d’un jardin, qui sera aménagé avec le concours de techniciens français, sera posée demain. Beyrouth avait déjà accueilli l’assemblée de l’AIMF en 1998, et avait été choisie une deuxième fois en 2001, mais les événements du 11 septembre aux États-Unis et le report du sommet avaient contraint l’association à tenir sa réunion dans une autre ville arabe, Casablanca (Maroc). Environ quatre-vingts délégations municipales, issues de villes d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique, participaient hier à l’assemblée générale, apportant une preuve vivante de la diversité culturelle des élus locaux faisant partie de l’association francophone. Une diversité saluée d’ailleurs lors des discours de la séance d’inauguration et considérée comme la pierre angulaire d’une francophonie à la recherche de valeurs et de tolérance, génératrice d’un effort de réflexion international pour une mondialisation plus humaine. Suzanne BAAKLINI
L’Association internationale des maires et responsables des capitales et métropoles partiellement ou entièrement francophones (AIMF) a commencé hier les travaux de sa XXIIe assemblée générale au palais de l’Unesco, dans le cadre du Sommet francophone qui se tient cette année à Beyrouth. Cette assemblée a été placée sous le thème des « Villes, émigration et...