Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Le chef de l’État français invite les jeunes à avoir confiance et à rester au pays Chirac : Il faut rendre au Liban la notion du respect de l’autre

Le président Jacques Chirac a, une nouvelle fois, mis l’accent sur l’importance de la tenue du Sommet de la francophonie dans un pays arabe tel que le Liban, en raison de la place particulière qu’occupe ce pays comme trait d’union entre l’Orient et l’Occident. « Le Liban incarne depuis toujours la culture, l’histoire de l’homme, le dialogue des civilisations, a notamment déclaré le président Chirac dans une interview à la Future Television, diffusée hier soir. Le Liban est destiné à retrouver sa place, une place éminente de pont entre l’Orient et l’Occident. Pour cela, avant tout, il faut rendre au Liban la notion du respect de l’autre. » Et le président Chirac d’ajouter : « Je suis frappé quand je vois les jeunes Libanais qui sont très loin de toutes les guerres du passé et qui souhaitent aujourd’hui que l’on oublie tout ça, que l’on se respecte, que l’on retrouve une capacité du Liban à s’exprimer, à se développer dans le respect de l’autre, dans le respect de sa tradition et de sa culture. C’est ce que doivent comprendre aujourd’hui tous les responsables du Liban. » Interrogé par notre collègue de la Future, Elsa Yazbeck, sur le message qu’il souhaiterait adresser au Liban, le président Chirac a déclaré : « Pour le Liban, c’est la confiance. Pour les Libanais, c’est mon encouragement à dépasser la querelle stérile qui les appauvrit. C’est mon encouragement à se rassembler autour d’un effort pour un Liban indépendant, démocratique, sûr et fier de lui-même, ce qu’il a vocation à être. Et, surtout, pour les jeunes, la confiance dans l’avenir de leur pays. Leur pays mérite leur confiance. Naturellement, il revient aux responsables d’en tenir compte. Mais les jeunes Libanais doivent mettre leur cœur, leur intelligence, leur culture et leur instruction au service, d’abord, autant que faire se peut, du Liban. Le message que je leur adresse, c’est : ayez confiance et restez au Liban. » En réponse à une question sur le contentieux libano-israélien concernant le pompage des eaux du Wazzani, le président Chirac a déclaré : « La France considère qu’il faut d’abord dialoguer. En matière d’eau, il y a des règles internationales. Des experts européens, américains, français vont venir au Liban pour examiner la situation. Ils diront quelle est la règle internationale. Il n’y aura plus qu’à l’appliquer. Ce que je souhaite, surtout, c’est que personne, ni d’un côté ni de l’autre, n’ait des gestes inutiles, en attendant que l’on connaisse la règle internationale. » Le dossier régional Abordant, par ailleurs, la situation dans la région, et plus particulièrement la conjoncture dans les territoires palestiniens et la proposition française de conférence internationale sur le Proche-Orient, le président Chirac a déclaré : « La situation est dramatique. Nous ne pouvons pas indéfiniment rester dans un système d’affrontement permanent, de danger, de force, de terrorisme. C’est pourquoi nous pensons qu’une réunion internationale est aujourd’hui la bienvenue. Non pas qu’elle soit susceptible de trouver comme par miracle une solution à tous les problèmes, mais parce qu’elle permet de ramener tout le monde autour de la table et de parler. Je suis très inquiet de la situation et je souhaite, par conséquent, que cette initiative soit prise. »
Le président Jacques Chirac a, une nouvelle fois, mis l’accent sur l’importance de la tenue du Sommet de la francophonie dans un pays arabe tel que le Liban, en raison de la place particulière qu’occupe ce pays comme trait d’union entre l’Orient et l’Occident. « Le Liban incarne depuis toujours la culture, l’histoire de l’homme, le dialogue des civilisations, a...