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Un bureau d’informations économiques au service des États francophones

« Nous sommes un petit pays, mais un pays volontaire qui a un certain nombre de ressources. » C’est ce qu’a déclaré hier le Premier ministre de la principauté de Monaco en charge des Affaires étrangères, Patrick Leclerc. Au cours d’une conférence de presse tenue dans le cadre du Sommet de la francophonie, M. Leclerc a mis l’accent sur l’importance du rôle économique qu’est appelée à jouer la francophonie. D’une vocation essentiellement culturelle, celle-ci est passée à une vocation plus générale, consistant notamment à traiter des problèmes à caractère économique, a précisé M. Leclerc. Évoquant l’accueil par la principauté monégasque de la conférence des ministres de l’Économie et des Finances en 1999, M. Leclerc a expliqué que cet événement illustre la nouvelle impulsion donnée par la communauté francophone, notamment dans le domaine des échanges économiques entre les pays membres. Cette tendance s’est concrétisée par la création, le mois dernier à Monaco, d’un bureau d’informations économiques, « chargé de fournir à tous les États membres et aux entreprises de ces États tous les renseignements nécessaires pour développer leurs échanges, notamment dans le domaine commercial. Il s’agit d’un instrument destiné à promouvoir le développement économique de l’ensemble francophone », a souligné M. Leclerc. Monaco, « qui n’a jamais cessé d’accompagner le développement de la francophonie », a en outre proposé d’accueillir, au début 2004, un symposium sur « le financement du développement économique ». Destinée à rassembler les personnalités gouvernementales, cette initiative a été applaudie par les États membres, a précisé le Premier ministre. « Ne pouvant pas intervenir dans tous les domaines, nous avons particulièrement mis l’accent sur ce secteur », a-t-il dit. Ce symposium permettra en outre aux participants « de passer en revue les modes de financement (des projets de développement) de manière à pouvoir mieux les mobiliser et les harmoniser », a ajouté M. Leclerc. « Il y a des doubles emplois, des concurrences, des déperditions d’énergie sur le plan du financement du développement. Il convient par conséquent de mettre au point des méthodes qui assureront une meilleure efficacité dans la réalisation des objectifs poursuivis », a indiqué M. Leclerc.
« Nous sommes un petit pays, mais un pays volontaire qui a un certain nombre de ressources. » C’est ce qu’a déclaré hier le Premier ministre de la principauté de Monaco en charge des Affaires étrangères, Patrick Leclerc. Au cours d’une conférence de presse tenue dans le cadre du Sommet de la francophonie, M. Leclerc a mis l’accent sur l’importance du rôle économique...