Baabda Le sommet, un grand défi relevé par l’ensemble des Libanais, souligne Lahoud

La tenue du Sommet de la francophonie à Beyrouth, surtout après les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis qui ont abouti à un report de cette manifestation, constitue un grand défi que l’ensemble des Libanais a décidé de relever, a déclaré hier le président de la République, le général Émile Lahoud. « Nous avons persisté dans notre détermination à accueillir le sommet à la date et au lieu initialement prévus et à surmonter tous les obstacles qui s’y opposaient », a ajouté le président de la République, dans une interview accordée à une agence de presse américaine à la veille de la tenue du IXe Sommet de la francophonie à Beyrouth. « J’ai profité de toutes les occasions pour réaffirmer la détermination du Liban à ne pas se désister de son droit à accueillir le Sommet de la francophonie sur son sol, à la date prévue, et j’ai personnellement suivi, avec les instances concernées, toutes les mesures susceptibles d’en assurer le succès, à tous les niveaux. De l’avis de tous, ce sommet sera le plus important sur le double plan de la participation et des moyens mis en œuvre », a poursuivi le chef de l’État. Et de conclure : « Nul n’ignore l’importance de la tenue de cet événement mondial au Liban, à quelques mois de la tenue du sommet arabe, car cela signifie que le Liban est en bonne voie de récupérer son rôle d’avant-garde dans la région et la place qu’il occupait dans le monde. »