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Actualités - CHRONOLOGIE

Incendie - Les habitants de Andkit prient pour la pluie Le feu s’étend, plusieurs nouveaux foyers signalés

Malgré les efforts conjugués de plus de 300 hommes de la Défense civile, des soldats, des gendarmes, des habitants et de trois hélicoptères de l’armée, l’incendie qui s’est déclaré jeudi soir à proximité de Andkit continue de gagner du terrain, attisé par un vent du Sud-Est, chaud et violent. Plus de 200 hectares (deux millions de mètres carrés) de pins et de chênes plusieurs fois centenaires ont été réduits en cendres par le feu qui menace de s’étendre aux habitations construites à l’orée de la forêt. Selon l’AFP, deux charbonniers, munis de conteneurs d’essence et d’huile de vidange usagée, ont été arrêtés sur les lieux de l’incendie qu’ils réactivaient, alors que les pompiers étaient parvenus à limiter l’extension du feu. Toutefois, notre correspondant au Akkar, Michel Hallak, précise que les deux charbonniers, un homme et son épouse, avaient été interpellés samedi puis relâchés le jour même, ayant réussi à prouver que l’essence et l’huile qu’ils transportaient étaient destinées à leur outil de travail, une tronçonneuse. D’ailleurs, ajoute-t-il, ils avaient été interpellés loin des lieux du sinistre. Le feu, qui a ravagé sept collines, situées à quelque 700 mètres d’altitude, ainsi que les gorges recouvertes de forêts inaccessibles par la route, qui les séparent, continue donc de s’étendre malgré l’accélération du rythme des interventions des hélicoptères qui effectuent actuellement une sortie toutes les trois minutes. Plusieurs foyers d’incendie, éloignés parfois de près de deux kilomètres l’un de l’autre, sont à présent signalés, et les flammes sont visibles à des kilomètres à la ronde. La fumée ainsi que l’odeur de l’incendie ont totalement recouvert le plateau du Akkar. Devant l’imminence du danger, les cloches ont de nouveau sonné hier pour appeler les hommes en renfort et les églises regorgent de fidèles qui prient pour la pluie, seule capable de mettre un terme à la catastrophe qui, outre la destruction de chênes âgés parfois de plus de 500 ans, décime la faune de cette véritable réserve naturelle dont l’accès difficile l’avait jusqu’à présent mise à l’abri des déprédations de l’homme. Selon les associations de défense de l’environnement, les espaces boisés, qui faisaient autrefois la fierté du Liban, représentent désormais près de 3 % du territoire.
Malgré les efforts conjugués de plus de 300 hommes de la Défense civile, des soldats, des gendarmes, des habitants et de trois hélicoptères de l’armée, l’incendie qui s’est déclaré jeudi soir à proximité de Andkit continue de gagner du terrain, attisé par un vent du Sud-Est, chaud et violent. Plus de 200 hectares (deux millions de mètres carrés) de pins et de chênes...