Sfeir : « Le sommet, une lueur d’espoir dans un ciel assombri »

Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a déclaré hier que « le Sommet de la francophonie est une lueur d’espoir dans un ciel assombri de nuages ». Le chef de l’Église maronite faisait allusion aux inquiétudes qui se manifestent sur le plan régional, à l’idée d’une attaque américaine contre l’Irak. Ces inquiétudes s’ajoutent à d’autres, a enchaîné le patriarche Sfeir, qui a déploré le refus de certains patrons de payer le forfait scolaire et les frais de déplacement de leurs ouvriers, les termes insultants utilisés par des fondamentalistes contre l’une des religions monothéistes, la politique israélienne qui refuse aux chrétiens et aux musulmans tout droit à être associés à un règlement sur Jérusalem, sans parler des menaces qui empêchent le Liban de jouir de ses droits légitimes sur l’eau du Wazzani. Par ailleurs, pour le premier anniversaire de la béatification de l’évêque Ignace Maloyan, le patriarche Sfeir a participé à un office divin célébré au siège patriarcal arménien-catholique de Bzommar. Le patriarche a rappelé, à cette occasion, que la torture physique et mentale a toujours cours, et que les échos nous en parviennent tous les jours de la terre de Palestine. Le prélat a déclaré redouter que ce type d’atrocités se multiplie, en cas d’attaque américaine contre l’Irak.