Formation Introduire les problèmes spécifiques aux femmes dans la lutte pour les droits de l’homme

Une série de sessions de formation sur les droits de l’homme a été lancée hier par le Rassemblement démocratique des femmes libanaises, en présence du chargé d’affaires de l’ambassade de Grande-Bretagne, Adrian Bedford, et de la présidente de l’ONG Wadad Chakhtoura. Ces sessions sont organisées par le Rassemblement et financées par le gouvernement britannique. Mme Chakhtoura a précisé que les participants à ces sessions étaient au nombre de 242, issus des différentes régions libanaises. Les sessions portent sur trois thèmes : cinq d’entre elles sur la participation politique de la femme, trois sur les formes de discrimination contre les femmes, une sur la lutte contre la violence. Les catégories visées sont les étudiants universitaires, les employées, les syndicalistes, les cadres dans des organisations féminines, ainsi que les cadres du Rassemblement démocratique des femmes libanaises. Toujours selon Mme Chakhtoura, l’objectif de ces sessions est d’intégrer les problèmes des droits des femmes dans le cadre de la lutte plus globale des droits de l’homme, par le biais d’une meilleure connaissance des lois libanaises en comparaison avec les conventions internationales. Pour sa part, M. Bedford a souligné que malgré la signature de la Convention pour l’élimination de toutes formes de discrimination contre les femmes, au Liban et dans bien d’autres pays dont la Grande-Bretagne, les femmes rencontrent toujours beaucoup plus d’obstacles que les hommes dans la pratique de leurs droits. Tout en évoquant les difficultés rencontrées par les femmes libanaises en politique et sur le marché du travail, M. Bedford a insisté sur les avancées et les efforts fournis par le gouvernement libanais, le secteur privé et la société civile pour promouvoir le rôle des femmes. Des efforts soutenus par le gouvernement britannique, selon lui.