Routes Début de réhabilitation de la voie qui relie le Akkar à la frontière syrienne

Quelques améliorations, encore insuffisantes, ont été apportées à la route côtière qui relie le Akkar avec la Syrie, notamment au niveau d’un tronçon appelé « le virage de Homs », où des accidents de voiture tragiques ont lieu régulièrement. La gendarmerie du Akkar, sous la supervision du commandant Bassam Ayoubi, a placé des signalisations de limite de vitesse ainsi que des clous phosphorescents, destinés à attirer l’attention des conducteurs sur le danger de ce virage, la nuit. Les gendarmes ont également ajouté des traits jaunes des deux côtés de la route pour en signaler les limites aux passants. Il faut dire que cette route nationale, qui relie la localité de Abdeh aux postes-frontières libanais et syrien, se divise en deux voies, l’une qui longe la côte en passant par l’aéroport de Qleyate, et l’autre, appelée Abboudiyé, qui coupe la plaine du Akkar. Ces deux voies ne répondent à aucun critère de sécurité : elles sont étroites et tortueuses et ont un besoin urgent de réhabilitation. Leurs limites ne sont pas signalées par des traits jaunes, ce qui a dérouté bien des conducteurs la nuit, en l’absence d’illumination. Les voitures y côtoient les camions dans les deux sens. Enfin, elles comportent de nombreux virages qui conduisent à des villages du Akkar et qui ne comportent aucune signalisation. Les promesses des autorités de réhabiliter cette artère principale de la région étaient restées lettre morte jusqu’à présent...