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Actualités - CHRONOLOGIE

Environnement - Le syndicat proteste contre les retombées négatives de la fermeture des carrières El-Khazen : « Les entrepreneurs pourraient arrêter bientôt le travail »

Le président du syndicat des entrepreneurs, Fouad el-Khazen, a affirmé hier dans une déclaration à l’agence al-Markazia que « les entrepreneurs pourront bientôt prendre la décision d’arrêter leurs travaux, pour protester contre la situation devenue intenable depuis la fermeture des carrières » au début de ce mois. M. Khazen a fait remarquer qu’« au moment où cette décision était exécutée, un navire accostait au port de Saïda pour y vendre un chargement de gravats et de sable au prix de 17 dollars le mètre cube, ce qui est pour le moins étonnant ». Interrogé sur la décision du ministre de l’Intérieur par intérim, qui a demandé mercredi aux propriétaires de carrières de vendre leurs stocks dans un délai de dix jours, M. Khazen a apporté les éclaircissements suivants : « Cette décision ne peut être considérée comme un pas vers la solution parce que les quantités qui se trouvent dans les carrières sont limitées et qu’elles seront vendues à des prix multipliés par leurs propriétaires. De plus, cette mesure ne répond pas à la question de savoir ce qu’il adviendra de ce marché après l’écoulement des stocks existants. » Qualifiant la décision de fermeture d’« illogique », M. Khazen a révélé que « chaque fois que nous effectuons des contacts avec les hommes politiques pour leur expliquer les retombées de la fermeture des carrières sur le secteur, ils nous rétorquent que la décision est de nature politique ». Et de poursuivre : « Les mesures prises par l’État trahissent une volonté d’accroître le déficit budgétaire, au lieu de le réduire, par l’importation coûteuse de gravats et de sable. Il est surprenant de constater à quelle vitesse la décision de fermeture des carrières a été prise, sans aucune considération pour les travaux en cours. » M. Khazen a conclu qu’« un plan de destruction systématique du secteur est en marche ». Selon lui, l’État ne paye pas leur dû aux entrepreneurs dans les délais, ou alors le fait sous la forme de bons du trésor. « L’État est-il prêt à s’acquitter des coûts supplémentaires qui résulteront d’une augmentation du prix des matières premières dans la construction de projets d’utilité publique, alors même qu’il est incapable de débloquer les sommes de base ? » s’est-il demandé.
Le président du syndicat des entrepreneurs, Fouad el-Khazen, a affirmé hier dans une déclaration à l’agence al-Markazia que « les entrepreneurs pourront bientôt prendre la décision d’arrêter leurs travaux, pour protester contre la situation devenue intenable depuis la fermeture des carrières » au début de ce mois. M. Khazen a fait remarquer qu’« au moment où cette...