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Actualités - CHRONOLOGIE

Coopération - La Commission européenne organise une réunion d’information à l’administration centrale de l’UL Le Liban bénéficiera dès 2003 du programme Tempus de l’UE pour les échanges universitaires

La délégation de la Commission européenne à Beyrouth a organisé hier, au siège de l’administration centrale de l’Université libanaise, une réunion avec les représentants des universités, des institutions d’enseignement supérieur et des instituts de recherche afin de leur exposer le programme Tempus de l’Union européenne pour les échanges universitaires. Ce programme a été récemment étendu aux pays de la Méditerranée. Il est financé par MEDA, principal instrument financier du partenariat euro-méditerranéen. Le Liban pourra bénéficier de ce programme d’échanges universitaires dès 2003, en même temps que huit autres pays du sud de la Méditerranée qui sont partie prenante au partenariat euro-méditerranéen (Israël, la Jordanie, l’Égypte, l’Autorité palestinienne, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et la Syrie). Le budget qui sera consacré au Liban dans le cadre de Tempus s’élève à 3 millions d’euros (près de 3 millions de dollars). Au cours de la réunion d’hier au siège de l’administration centrale de l’UL, le premier secrétaire à la délégation de la Commission européenne, Francisco Acosta-Soto, a mis l’accent sur l’importance de la coopération universitaire au niveau du développement du dialogue entre l’UE et les pays de la Méditerranée, dont notamment le Liban. Soulignant le grand succès enregistré par Tempus dans d’autres régions du monde, telles que l’Europe centrale et orientale, M. Acosta-Soto a indiqué que l’UE et la Commission européenne estiment que le dynamisme de la communauté universitaire libanaise contribuera au succès du programme Tempus dans la région de la Méditerranée. M. Renato Girelli, représentant la direction générale de l’Éducation et de la Culture à la Commission européenne, a ensuite présenté Tempus aux délégués et responsables des établissements universitaires et instituts de recherche. Notons que le programme Tempus a été lancé en 1990 par l’UE afin d’aider, par le biais de la coopération interuniversitaire, les pays de l’Europe de l’Est et de l’Europe orientale à réformer et moderniser leur système d’enseignement supérieur. Ce programme a ensuite été étendu aux pays de l’ex-Union soviétique puis aux Balkans, et à partir de 2003 à certains pays du sud de la Méditerranée. Le programme Tempus vise à mettre au service des pays partenaires méditerranéens (Meda) son puissant réseau de coopération universitaire afin de contribuer à la réalisation de l’un des objectifs-clés de la déclaration de Barcelone qui a défini les fondements du partenariat euro-méditerranéen. Cet objectif avait été défini comme suit : « Développer les ressources humaines, favoriser la compréhension entre les cultures et le rapprochement des peuples de la région euro-méditerranéenne, et mettre en place des sociétés libres et florissantes (parternariat dans les domaines social, culturel et humain. » Les types d’action Le programme Tempus permet de financer trois types d’action : des projets européens communs, des mesures structurelles et/ou complémentaires et des bourses individuelles. Les projets européens communs sont financés pour une durée maximale de trois ans. Ils associent au minimum une université d’un pays éligible, une université d’un État membre de l’Union européenne et un établissement partenaire (université, entreprise...) d’un autre État membre de l’UE. Ces projets concernent les activités suivantes : – Actions conjointes d’enseignement et de formation (développement et actualisation des programmes d’enseignement, formation continue, enseignement à distance...). – Mesures en faveur de la réforme et du développement des structures de l’enseignement supérieur (restructuration de la gestion, modernisation des infrastructures) par l’acquisition d’équipement et/ou la mise en place d’une assistance technique. – Promotion de la coopération entre les universités. – Développement de la mobilité des enseignants, du personnel administratif et des étudiants. Cette mobilité sera mise en œuvre selon les modalités suivantes : bourses pour le personnel enseignant administratif pour une mission d’enseignement ou de formation d’un an maximum ; bourses pour le personnel enseignant administratif pour effectuer des stages de remise à niveau dans l’UE ; bourses octroyées aux étudiants de tous niveaux (doctorat inclus) pour une période d’étude de trois mois à un an (tous pays éligibles) ; bourses pour stages pratiques d’un mois à un an pour enseignants formateurs et étudiants. – Quant aux bourses individuelles, elles sont destinées aux enseignants, formateurs, administrateurs des universités, hauts fonctionnaires des ministères, gestionnaires des systèmes éducatifs et autres experts. Elles visent à financer des visites d’étude pour promouvoir la qualité, le développement et la restructuration de l’enseignement supérieur. Enfin, les mesures structurelles et/ou complémentaires sont destinées à soutenir les objectifs du programme et notamment : – Améliorer les capacités de planification stratégique des établissements d’enseignement supérieur. – Établir un plan de développement des relations internationales de ces mêmes établissements. – Soutenir la dissémination des résultats des actions du programme. – Élaborer une stratégie nationale pour le développement d’un aspect spécifique de l’enseignement supérieur.
La délégation de la Commission européenne à Beyrouth a organisé hier, au siège de l’administration centrale de l’Université libanaise, une réunion avec les représentants des universités, des institutions d’enseignement supérieur et des instituts de recherche afin de leur exposer le programme Tempus de l’Union européenne pour les échanges universitaires. Ce...