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La direction de Saïfi veut en finir avec « les héritages et les monopoles »
le 11 octobre 2002 à 00h00
« Un parti sans étudiants est un parti sans avenir. Toutes les fonctions sont désormais accessibles aux Kataëb, car nous n’accepterons plus les postes hérités ou les monopoles ». C’est en ces termes que le chef du parti, Karim Pakradouni, s’est adressé, hier, à la branche des étudiants kataëb, au cours d’une rencontre générale, au siège de Saïfi. Pakradouni a ainsi exposé aux jeunes les trois principaux axes d’action du parti : D’abord, la construction d’un parti pour l’avenir, capable d’influer sur les rouages du pouvoir, en faveur de l’édification d’un État fort, regroupant tous les citoyens, car un État chrétien est un projet utopique et un suicide pour les chrétiens de la région. Deuxièmement, l’alliance historique avec le chef de l’État qui, comme les Kataëb, souhaite édifier un État pour l’avenir. Enfin, le travail en vue du retour des chrétiens, au sein du pouvoir et de ses rouages. Un État sans eux est impossible, il faut donc qu’ils retrouvent leur rôle dans son édification. Pakradouni a ensuite rappelé brièvement le rôle du parti dans le passé, insistant toutefois sur la nécessité d’en finir avec « les héritages et les monopoles », pour que toutes les fonctions, même les plus importantes, soient accessibles aux plus méritants.
« Un parti sans étudiants est un parti sans avenir. Toutes les fonctions sont désormais accessibles aux Kataëb, car nous n’accepterons plus les postes hérités ou les monopoles ». C’est en ces termes que le chef du parti, Karim Pakradouni, s’est adressé, hier, à la branche des étudiants kataëb, au cours d’une rencontre générale, au siège de Saïfi. Pakradouni a...
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