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Actualités - CHRONOLOGIE

MANIFESTATION L’Escalier des arts appelé à devenir le Montmartre libanais(photos)

La 10e édition de L’Escalier des arts sera inaugurée lundi 14 octobre avec, cette fois, un projet d’aménagement des lieux en collaboration avec une ville française. Un vrai symbole, à la veille du sommet de la francophonie. Moteur et principale cheville ouvrière du projet, Joseph Raïdy fonce doucement mais sûrement et développe son idée depuis 16 ans déjà. Après toutes ces années, son objectif reste le même : animer la région et encourager les jeunes artistes en leur donnant la possibilité de montrer leur travail et de se faire connaître. Depuis, les expositions se succèdent, les activités aussi. Les visiteurs ont pris l’habitude de flâner dans ce coin où ils découvrent des jeunes talents et dénichent des trouvailles intéressantes. Pour aller encore plus loin, Il a fallu créer l’Association de développement de Gemmayzé, puisque c’est de cette région (où vivent et travaillent Raïdy et le comité qui l’entoure) qu’il s’agit. Aussitôt, le comité aménage une belle vieille demeure qui abrite à la fois son siège et une salle d’exposition permanente sur cet escalier qui relie Gemmayzé à la rue Sursock. Un escalier qui a retrouvé son nom principal d’Escalier Saint-Nicolas, cela pour faire plaisir à ceux qui n’aiment pas voir les lieux changer vite de nom, même pour des causes nobles. Mais bon, ce détail n’entame ni l’esprit ni le dynamisme de personnes motivées qui veulent faire de cet endroit un passage obligé, un Montmartre libanais. C’est d’ailleurs ce qu’avait annoncé Joseph Raïdy, l’an dernier, dans son allocution, lors de l’inauguration de l’exposition. Le pari est tenu et la nouveauté est de taille. En effet, participant à la Biennale internationale de Saint-Etienne et séduites par les projets micro-urbains qui dynamisent la ville, Yasmina et Sophie Skaff, propriétaires de la société de design Table Rase, proposent à la municipalité de Beyrouth une collaboration avec la ville de Saint-Étienne pour ce genre de réalisation. Le président du conseil municipal, M. Abdel Meneim Ariss, applaudit à l’initiative et désigne l’escalier des arts comme premier projet. Un contact est assuré entre les deux villes par les Skaff qui demeureront les coordinatrices entre la mairie de Saint-Étienne et la municipalité de Beyrouth. Une commission est donc venue sur place étudier le projet de réaménagement de l’escalier, à l’instar de celui de Montmartre à Paris où le spectacle, si l’on peut dire, est permanent. Dimanche 13 octobre donc, des représentants de la mairie arrivent à Beyrouth. Lundi 14, un protocole de coopération sera signé entre la délégation française et M. Ariss. L’étude de l’aménagement nécessitera deux années et une collaboration étroite entre l’École des beaux-arts de Saint-Étienne et l’Alba à Beyrouth. Cette démarche constitue une première phase qui sera sponsorisée à hauteur des deux tiers du coût par la ville de Saint-Étienne, le reste sera assuré par la ville de Beyrouth. La deuxième phase est celle de la réalisation du projet. Cela est un autre chapitre à envisager en temps voulu. Côté exposition, une centaines d’artistes et d’artisans prendront place sur les marches de l’escalier pour donner à voir leurs créations qui feront la joie des visiteurs habitués à cette manifestation devenue une véritable tradition. Affaire à suivre certainement.
La 10e édition de L’Escalier des arts sera inaugurée lundi 14 octobre avec, cette fois, un projet d’aménagement des lieux en collaboration avec une ville française. Un vrai symbole, à la veille du sommet de la francophonie. Moteur et principale cheville ouvrière du projet, Joseph Raïdy fonce doucement mais sûrement et développe son idée depuis 16 ans déjà. Après...