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Actualités - CHRONOLOGIE

HAUTE COUTURE - Le styliste italien présente sa collection, ce soir, au «Metropolitan Palace Hotel» Renato Balestra : faire revivre les goûts de luxe (photo)

C’est pas Renato qui a choisi la mode. C’est la mode qui l’a choisi. Le styliste italien l’affirme haut et fort, sans complexes. Confondant de gentillesse, de spontanéité et de modestie, Renato Balestra a rencontré la presse hier à l’occasion de sa visite au Liban pour présenter sa collection haute couture, automne hiver 2002-2003, ce soir, à 17h30, au Dubai Hall du Metropolitan Palace Hotel. Il a débarqué avec, pour seuls bagages, six sublimes mannequins, échantillonnage représentatif de la beauté latine. Ses valises, au nombre de huit, ont été perdues. Alors il est un brin malheureux. Non, il ne s’inquiète pas pour les robes : «Étant d’un naturel optimiste, je crois qu’elles seront là à temps pour le défilé (ce soir, à 19h30)». Apparemment très coquet, il se languit plutôt de sa garde-robe et surtout de ce costard bleu, de cette couleur qu’il aime tellement qu’on l’a baptisée, dans le milieu de la mode, le bleu Balestra. Son entrée dans le milieu de la mode? Une pure coïncidence, dit-il. Issu d’un lignage d’ingénieurs, il s’est trouvé contraint de suivre cette tradition familiale, malgré un goût aussi précoce que prononcé pour le dessin et les arts en général. Pour plaire à une fille, et relevant le défi lancé par ses amis, il dessine une robe. Ce croquis atterrit par hasard dans une maison de couture à Milan. On convoque l’auteur. Il refuse de se déplacer. Six mois plus tard, de passage à Milan, il rend visite à cette maison. On lui propose de signer la prochaine collection. Bien que n’ayant aucune expérience dans le domaine, il accepte. Et c’est ainsi que, de fil en aiguille, il apprend le métier de styliste. Aujourd’hui, la maison de couture Balestra crée 42 lignes de vêtements et de produits de luxe (haute couture, prêt-à-porter, collections féminines et masculines, parfums, objets de design, etc. ). Loin des extravagances, des genres «trash» (poubelle) et autres modèles faits pour choquer, Renato Balestra tisse un style tout en fluidités et matières luxueuses. «Je suis contre le minimalisme poussé à l’extrême. Pourquoi payer autant d’argent pour avoir l’air démuni?» Le styliste, qui arrive à mélanger dix nuances de noir dans un seul modèle ou encore une quinzaine de tissus dans une robe, se déclare finalement très heureux d’être au Liban, pays si semblable à sa patrie. Reste à souligner qu’après le défilé, les robes de Renato Balestra seront exposées à l’hôtel, jeudi 10 et vendredi 11 octobre. M.G.H.
C’est pas Renato qui a choisi la mode. C’est la mode qui l’a choisi. Le styliste italien l’affirme haut et fort, sans complexes. Confondant de gentillesse, de spontanéité et de modestie, Renato Balestra a rencontré la presse hier à l’occasion de sa visite au Liban pour présenter sa collection haute couture, automne hiver 2002-2003, ce soir, à 17h30, au Dubai Hall du...