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Gemayel : « Un vent de folie souffle sur le Liban »

« Un vent de folie souffle actuellement sur le Liban et nous ignorons ce qui arrive. C’est la première fois que le pays traverse une situation pareille. Le 7 août 2001, les crosses des fusils ont été utilisées contre les étudiants, puis c’était au tour de la justice d’être utilisée pour l’arrestation de Toufic Hindi et des journalistes, et pour la fermeture de la MTV. Maintenant ce sont les menaces et les pressions qui sont utilisées contre les députés Mansour el-Bone et Farès Souhaid, moi-même et bien d’autres. Ce matin même, nous avons été surpris par une distribution de tracts portant atteinte à notre dignité, dans le Metn. Un État qui ne respecte pas la dignité de ses sujets, qu’il s’agisse d’un ancien président de la République ou d’un simple citoyen, est un État sans dignité. De tels agissements ne sont pas à l’honneur des services (de renseignements) », a déclaré hier l’ancien chef de l’État, Amine Gemayel, à l’issue d’une rencontre avec le métropolite de Beyrouth, Mgr Élias Audeh, au siège de l’archevêché grec-orthodoxe de Beyrouth. Le président Gemayel a déploré « l’exhumation du dossier des hélicoptères Puma dix ans après que le vice-président de la Chambre et président de la commission parlementaire spéciale chargée de ce dossier, Élie Ferzli, ait confirmé l’inexistence de liens avec nous ». Pour lui, « cette campagne de dénigrement et d’accusations fallacieuses implique l’échec des tentatives visant à notre élimination politique. Je tiens toutefois à en rassurer les auteurs : je suis revenu au pays après douze ans d’exil et je compte y rester pour poursuivre la lutte. Je souhaite que l’État ait le courage d’ouvrir, une fois pour toutes, les dossiers dont on ne cesse de nous menacer ». Il a ajouté que « toutes les menaces brandies contre l’opposition servent deux buts : annuler les résultats de la récente partielle au Metn, et faire accepter le corps étranger qu’ils ont imposé aux Kataëb à Saïfi. Dans le premier cas, les Metniotes refuseront de céder et viendront plus nombreux aux urnes en cas de nouvelles élections. Dans le second, ils tentent d’annihiler l’opposition à ce corps étranger pour lui permettre de démarrer sans aucune entrave ».
« Un vent de folie souffle actuellement sur le Liban et nous ignorons ce qui arrive. C’est la première fois que le pays traverse une situation pareille. Le 7 août 2001, les crosses des fusils ont été utilisées contre les étudiants, puis c’était au tour de la justice d’être utilisée pour l’arrestation de Toufic Hindi et des journalistes, et pour la fermeture de la MTV....