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Polémique Aoun dénonce la « désinformation »

L’ancien chef du gouvernement de transition, le général Michel Aoun, a estimé hier que « la campagne de désinformation orchestrée par certains médias locaux » contre les pôles de l’opposition entre dans le cadre du « complot syrien qui vise à briser la résistance du peuple libanais en semant la discorde ». Le général Aoun a évoqué l’exploitation du massacre de l’Unesco, le 14 mars 1989, contre lui, dans le cadre de cette « entreprise qui vise à peupler de mensonges la mémoire des Libanais ». Le 14 mars 1989, le général Aoun avait déclaré la guerre dite de libération contre l’armée syrienne au Liban. Une pluie d’obus s’était abattue ce matin-là devant la cité de l’Unesco, à Beyrouth, faisant plusieurs victimes, notamment des élèves qui se rendaient à l’école. Le gouvernement Sélim Hoss avait accusé le général Aoun d’être à l’origine du bombardement. Le gouvernement militaire dirigé par le général Aoun avait imputé le massacre à la Syrie. Se reportant aux titres du quotidien an-Nahar des 14 et 15 mars 1989, le général Aoun a rappelé qu’il avait réclamé la formation d’une commission d’enquête libano-syrienne, et que M. Sélim Hoss avait accepté cette proposition. « Nous ne savons toujours pas pourquoi M. Hoss s’est rétracté et pourquoi l’enquête n’a pas eu lieu », a indiqué le général Aoun. « Depuis, cette affaire remonte à la surface à chaque fois que le régime syrien est embourbé dans une crise dont il n’arrive à se sortir qu’à travers une série de mensonges. »
L’ancien chef du gouvernement de transition, le général Michel Aoun, a estimé hier que « la campagne de désinformation orchestrée par certains médias locaux » contre les pôles de l’opposition entre dans le cadre du « complot syrien qui vise à briser la résistance du peuple libanais en semant la discorde ». Le général Aoun a évoqué l’exploitation du massacre de...