La diplomatie américaine peine pour faire adopter une ligne dure sur l’Irak à l’Onu, face aux résistances de la France, de la Russie et de nombreux autres pays, déterminés à jouer en priorité la carte du retour des inspecteurs en désarmement que Bagdad vient d’accepter. Colin Powell a réaffirmé la volonté de Washington d’obtenir un texte « renforçant » le régime actuel des inspections de l’armement irakien et prévoyant des « conséquences » en cas d’obstruction par l’Irak. La Russie, qui avait prudemment laissé entrevoir mercredi qu’elle ne serait pas nécessairement hostile à une nouvelle résolution, s’est repositionnée hier sur une ligne dure face à Washington. La Maison-Blanche a toutefois cherché à minimiser ce revirement. Quant à la France, elle continue, elle aussi, à résister aux États-Unis. Enfin, sur le terrain, des avions de la coalition américano-britannique ont bombardé des installations de défense antiaérienne irakienne, dans le sud de l’Irak, après avoir lancé des tracts avertissant les militaires irakiens de ne pas tirer. PAGE 11
La diplomatie américaine peine pour faire adopter une ligne dure sur l’Irak à l’Onu, face aux résistances de la France, de la Russie et de nombreux autres pays, déterminés à jouer en priorité la carte du retour des inspecteurs en désarmement que Bagdad vient d’accepter. Colin Powell a réaffirmé la volonté de Washington d’obtenir un texte « renforçant » le régime...
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