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Deux tables rondes pour un surcroît d’humanité

C’est sur le thème de la coexistence et de ses représentations que s’est ouverte la première table ronde (« culture, civilisation, héritage ») du colloque intitulé « Coexistence des langues et des cultures dans l’espace euro-méditerranéen », qui s’est tenu à l’USJ vendredi et samedi derniers. Initié par le recteur de l’université, Sélim Abou, et par Katia Haddad, professeur à la faculté des lettres, il a rassemblé plus de vingt participants qui ont débattu de ce thème dense, après, précise le texte de présentation du colloque, « l’attentat du 11 septembre 2001, ses retombées politiques, économiques et culturelles, ainsi que la levée progressive des barrières commerciales dans l’espace euro-méditerranéen ». Renaissance, compromis et cohabitation Pour la seconde table ronde autour de « l’héritage de l’histoire », sont intervenus l’écrivain marocain Abdelhak Serhane, qui a évoqué son statut d’« exilé des deux rives », entre le français, sa langue maternelle, et l’arabe coranique, mais aussi l’arabe classique et le berbère. La solution : l’écriture, son « territoire » ; Philippe Walter, enseignant à l’université de Grenoble, s’est penché sur « le mythe médiéval du phénix et l’interculturalité euro-méditerranéenne ». D’origine méditerranéenne, le phénix s’est déplacé en Europe pendant l’époque romaine avant d’intégrer la symbolique chrétienne. Le mythe veut que cet oiseau vive 500 ans, prépare son propre bûcher de combustion et renaisse quelques jours plus tard. Pour le conférencier, cette combustion, pouvant être interprétée comme « le renouvellement symbolique de l’existence », est à comprendre comme « le courage du renouveau ». « Y a-t-il une âme belge ? » : voici l’interrogation de l’écrivain Jean-Luc Outers, reprenant l’expression créée en 1897 par Raymond Picard. L’intervenant a évoqué l’histoire particulière de la Belgique, coupée en deux par la « frontière linguistique » qui sépare les pays wallon et flamand mais qui a toujours fait preuve d’un « génie du compromis. »
C’est sur le thème de la coexistence et de ses représentations que s’est ouverte la première table ronde (« culture, civilisation, héritage ») du colloque intitulé « Coexistence des langues et des cultures dans l’espace euro-méditerranéen », qui s’est tenu à l’USJ vendredi et samedi derniers. Initié par le recteur de l’université, Sélim Abou, et par Katia...