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Le Hezbollah et Hoss répondent à Hariri

Le député du Hezbollah Mohammed Raad et l’ancien Premier ministre, Sélim Hoss, ont tiré hier à boulets rouges sur le Premier ministre Rafic Hariri, à la suite de ses nouvelles déclarations sur la nécessité pour les pôles du pouvoir de ne pas posséder leurs propres médias. « Le président Hariri ne sait pas ce qu’il veut. Tantôt il est pour les libertés responsables, et tantôt c’est le contraire. Qu’il commence par fermer sa propre télévision », a indiqué M. Raad à la LBCI. « Le Premier ministre Rafic Hariri a affirmé qu’il était anormal que le chef du gouvernement, le président de la Chambre ou tel parti possède sa propre chaîne de télévision. Était-il en train d’avouer avoir commis une erreur monumentale il y a quelques années lorsque son gouvernement a distribué des permis d’ouvrir des chaînes à tous les responsables sur base du partage du gâteau ? Ce qui est anormal aujourd’hui ne l’était-il pas il y a quelques années ? Était-il normal que le président Hariri détienne son propre média durant les élections législatives de 1996 et de 2000 ? » s’est demandé de son côté M. Sélim Hoss. L’ancien Premier ministre a par ailleurs estimé que « le partage des licences entre les gens du pouvoir tombait sous le coup de la loi sur l’enrichissement illicite ». « Si la nouvelle position du président Hariri constitue une condamnation de la décision de partage des licences, à qui M. Hariri rendra-t-il des comptes pour cette exaction ? En avouant qu’il possède une chaîne de télévison, le président Hariri avoue-t-il contrevenir à la loi qui interdit à toute personne d’avoir plus de 10 % des actions d’un des médias audiovisuels ? Est-il normal que M. Hariri ait son propre journal et sa propre radio ? La mainmise du Premier ministre sur un grand nombre de médias par le biais de l’argent est-elle normale ? » a-t-il demandé.
Le député du Hezbollah Mohammed Raad et l’ancien Premier ministre, Sélim Hoss, ont tiré hier à boulets rouges sur le Premier ministre Rafic Hariri, à la suite de ses nouvelles déclarations sur la nécessité pour les pôles du pouvoir de ne pas posséder leurs propres médias. « Le président Hariri ne sait pas ce qu’il veut. Tantôt il est pour les libertés responsables,...