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Actualités - CHRONOLOGIE

Gouvernement - Réunion ordinaire du Conseil des ministres Confirmation de la décision de fermeture des carrières à partir du 10 octobre(photo)

La politique était, hier aussi, absente des délibérations du Conseil des ministres qui a examiné et approuvé un ordre du jour ordinaire au cours de sa réunion hebdomadaire tenue sous la présidence du chef de l’État, le général Émile Lahoud. Le gouvernement a notamment confirmé sa décision de fermer les carrières à partir du 10 octobre prochain et a approuvé un projet de loi définissant le mécanisme de nomination des fonctionnaires de première catégorie. La réunion s’est tenue en l’absence du vice-président du Conseil, Issam Farès, et de sept ministres : Pierre Hélou, Sleiman Frangié, Talal Arslan, Assaad Diab, Fouad Siniora, Bassel Fleyhane et Ali Abdallah. Elle a été précédée d’un tête-à-tête, à Baabda, entre les chefs de l’État et du gouvernement. Selon les indications du ministre de l’Information, Ghazi Aridi, à la presse, le Conseil des ministres a approuvé un projet de décret portant sur l’organisation du travail des carrières, tout en confirmant sa décision prise le 11 juillet de fermer l’ensemble des carrières de sable et de graviers. Le Conseil des ministres a en outre approuvé un projet de loi définissant le mécanisme de nomination des fonctionnaires de première catégorie, tel qu’il lui a été présenté par M. Bahige Tabbarah, ministre d’État, ainsi qu’un projet de décret définissant des critères unifiés pour la classification des entrepreneurs et des bureaux d’audit. Il a en outre autorisé les médias audiovisuels internationaux à retransmettre en direct les travaux du sommet de la francophonie qui se tiendra en octobre prochain à Beyrouth. Répondant aux questions de la presse, M. Aridi n’a pas voulu commenter les propos tenus la veille par le chef du gouvernement, Rafic Hariri, qui avait trouvé « anormal » qu’un Premier ministre puisse avoir une télévision. Il a estimé que M. Hariri ne vise personne à travers ce commentaire avant de plaider vigoureusement en faveur d’une application stricte de la loi sur l’audiovisuel partant du principe que les problèmes qui font l’objet de plaintes dans le domaine de l’information audiovisuelle sont dus au facteur politique qui prévaut à ce niveau. M. Aridi n’a pas voulu non plus commenter l’initiative du procureur général près la Cour de cassation, Adnane Addoum, qui a demandé à la présidence du Conseil de lui remettre le dossier de l’affaire des Puma. « Le magistrat peut demander aux institutions les dossiers qu’il souhaite, qu’ils soient vieux ou récents », a-t-il indiqué en réponse à une question, en affirmant que le Conseil des ministres ne s’est pas penché sur cette question. Le ministre de l’Information s’est prononcé indirectement en faveur de l’enquête ordonnée par M. Addoum sur toute personne susceptible d’avoir eu des contacts avec Israël et dont les activités ont porté atteinte au Liban et à ses relations avec des pays arabes, en l’occurrence la Syrie. Il a dénoncé le Syria Accountability Act, sans le nommer, estimant qu’il porte préjudice au Liban autant qu’à la Syrie étant donné « les relations privilégiées » entre les deux pays. « Il était normal que les institutions réagissent. L’État est juste, miséricordieux et tolérant, mais jusqu’à un certain point. Les gens doivent assumer leurs responsabilités vis-à-vis de leur pays. Les conflits politiques sont tout à fait naturels, mais ce qui n’est pas normal, c’est de mener une campagne contre le Liban. Une telle action dépasse le cadre des conflits politiques et l’État est en droit de se défendre et d’employer les moyens dont il dispose afin d’empêcher qu’on porte atteinte à sa sécurité », a affirmé M. Aridi. En réponse à une question de la presse, il a indiqué que le chef de la diplomatie, Mahmoud Hammoud, a communiqué au Conseil des ministres les résultats des entretiens qu’il a eus à New York. Il a aussi déclaré que le dossier des permutations diplomatiques est toujours en voie de préparation, affirmant que ce dossier sera bientôt prêt et rappelant que M. Hammoud vient de rentrer de New York. De son côté, M. Hariri s’est abstenu de répondre aux nombreuses questions de la presse en sortant de la réunion, en compagnie du ministre de l’Intérieur, Élias Murr, qui est monté en voiture avec lui. « La phase de “lavage des cœurs” (la franche explication) est terminée. Nous en sommes à l’étape du “rinçage” », a déclaré M. Murr avant de s’engouffrer dans le véhicule. Et c’est le ministre de l’Eau et de l’Énergie, Mohammed A.H. Beydoun, qui devait répondre aux questions auxquelles M. Hariri n’a pas répondu concernant son commentaire de la veille sur la propriété des médias : « Il semble que le président Hariri soit au bord de la faillite et qu’il souhaite vendre la Future TV à l’émir Walid ben Talal », a-t-il plaisanté. Interrogé sur le point de savoir si le chef du Parlement, Nabih Berry, compte aussi vendre la NBN, M. Beydoun a répondu : « Nous réfléchissons à la question. »
La politique était, hier aussi, absente des délibérations du Conseil des ministres qui a examiné et approuvé un ordre du jour ordinaire au cours de sa réunion hebdomadaire tenue sous la présidence du chef de l’État, le général Émile Lahoud. Le gouvernement a notamment confirmé sa décision de fermer les carrières à partir du 10 octobre prochain et a approuvé un projet...