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Actualités - CHRONOLOGIE

WAZZANI - Le comité d’experts se réunira aujourd’hui et demain Beyrouth veut accélérer la finalisation de son rapport

Le comité d’experts – parrainé par le chef du gouvernement, Rafic Hariri, et chargé par le Conseil des ministres de préparer un rapport sur la part que le Liban est en droit de prélever sur les eaux du Wazzani – tiendra sa deuxième réunion de travail aujourd’hui mercredi, à 17 heures, au Sérail. La première s’était tenue avant-hier lundi et avait permis aux experts de débattre des bases de travail, de regrouper différentes informations, éléments techniques et légaux, ainsi que bon nombre de cartographies. Il est d’ailleurs prévu que le comité en question tienne une troisième réunion après-demain jeudi, toujours au Sérail. Un comité qui regroupe, outre le conseiller de Rafic Hariri, Fadi Fawwaz, le directeur des affaires internationales au ministère des Affaires étrangères Gaby Soufane, le directeur général des équipements hydrauliques et électriques au ministère de l’Énergie et de l’Eau Fady Comair, le PDG de l’Office des eaux du Litani Nasser Nasrallah, le président de l’entreprise des eaux du Liban-Sud Ahmed Nazzam, la responsable de la planification au CDR Wafa’ Charafeddine, l’ingénieur Zouheir el-Hassan, le secrétaire général du Conseil national de la recherche scientifique Mouïn Hamzeh, le directeur général du Conseil du Sud Hachem Haïdar, ainsi que les experts techniques Bassam Jaber, Mazen Ramadan, Sélim Catafago, Sélim Maksoud et les experts juridiques Tarek Majzoub et Hiyam Mallat. Il est clair que tout le monde – à commencer par le Liban qui n’a de cesse de réclamer un arbitrage onusien malgré les efforts redoublés, dit-on, des États-Unis – attend les résultats des réunions du comité précité. Qui a visiblement bien fait de précipiter le cours des choses en décidant de se réunir deux fois en deux jours. Puisque le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, ne fera rien sans avoir pris connaissance du rapport. À ce sujet, le ministre des AE, Mahmoud Hammoud, a affirmé que le Liban « allait bientôt envoyer un dossier complet au sujet du Wazzani, au secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan ». «Et à la lumière de ce dossier, il débutera ses contacts », a-t-il précisé. Insistant sur « le droit du Liban à profiter des eaux (de l’affluent), conformément à la légalité internationale et aux règles régissant les rapports entre des pays ayant des eaux en commun. Et le Liban profitera de ces eaux », a confirmé le locataire du palais Bustros. Quant au ministre de l’Agriculture, Ali Abdallah, il a fait inscrire, dans le communiqué final du IVe sommet des ministres de l’Agriculture des pays membres du Centre international des hautes études agricoles méditerranéennes (CIAM) et au nom du Liban, la recommandation suivante : « Sur la base de l’intervention du ministre libanais de l’Agriculture, en ce qui concerne les menaces visant le Liban pour l’empêcher d’utiliser ses eaux et d’en profiter, et à l’aune des dangers de déstabilisation régionale à cause des conflits autour des ressources hydrauliques, les États membres (du CIAM) réaffirment leur refus catégorique de tout détournement illégal (de ces ressources) et passible de provoquer des troubles dans la région. Et appellent au respect de la légalité internationale et des règles en vigueur. » Cette recommandation sera signée par l’ensemble des pays membres du CIAM, puis adressée au président de l’Union européenne. Le ministre de l’Éducation nationale, Abdel Rahim Mrad, citant l’ambassadeur US Vincent Battle, avec lequel il a conféré hier, a déclaré pour sa part qu’il avait échangé avec le diplomate américain, au sujet du Wazzani, des considérations politiques d’ordre général « et qu’il n’y a eu rien de nouveau. (Les Américains) souhaitent le retour à la normale, et je pense qu’ils sont convaincus du bon droit libanais dans cette affaire. D’ailleurs, ils souhaitent davantage d’informations au sujet de ce bon droit », a-t-il indiqué. Enfin, le responsable du Hezbollah pour le Liban-Sud, cheikh Nabil Kaouk, a déclaré que « les Américains ont demandé au Liban d’abandonner leurs vues sur le Wazzani, proposant un substitut – le fleuve Litani – pour qu’Israël puisse continuer à profiter pleinement du Wazzani. Ils ont même essayé de leurrer le Liban avec le financement de ce projet de substitution. Sauf qu’avec la présence de la résistance, toujours prête à renforcer la position du Liban, les États-Unis n’ont aucune chance de rendre service à Israël dans l’affaire Wazzani », a conclu le responsable hezbollahi.
Le comité d’experts – parrainé par le chef du gouvernement, Rafic Hariri, et chargé par le Conseil des ministres de préparer un rapport sur la part que le Liban est en droit de prélever sur les eaux du Wazzani – tiendra sa deuxième réunion de travail aujourd’hui mercredi, à 17 heures, au Sérail. La première s’était tenue avant-hier lundi et avait permis aux experts...