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Actualités - CHRONOLOGIE

Solange Gemayel : « Emprisonnés, exilés ou menottés, nous poursuivrons la lutte »

Dans son discours, Mme Solange Béchir Gemayel a indiqué que le « Liban est actuellement au bord de l’effondrement, sur les plans de l’économie, de l’unité nationale et de la souveraineté ». « On ne peut pas lui demander de faire des sacrifices pour les autres. C’est au contraire à la communauté arabe de l’aider », a-t-elle dit, mettant en garde contre « l’émigration des jeunes et la répression des libertés ». « Nous ne prônons pas la neutralité du Liban face à la crise régionale, mais il faut que l’on se souvienne de ce que Béchir disait : “La cause du Liban est la survie d’un peuple sur un territoire de 10 452 kilomètres carrés, et qui est sa patrie définitive” » a-t-elle affirmé, soulignant que le monde devrait savoir que « la sécurité de la région passe sans aucun doute par la sécurité du Liban ». « Ceux qui ont tué Béchir refusent le dialogue et rejettent l’idée d’une entité libanaise définitive », a-t-elle ajouté. « Depuis 20 ans, nous avons perdu le rêve et depuis, nous sommes à la recherche d’un État juste et souverain. Depuis 20 ans, le Liban demeure sur la croix », a affirmé Mme Gemayel. Mme Gemayel s’est interrogée : « Quand viendra-t-il le temps de la lutte contre le terrorisme intellectuel qui a pour cible tous les Libanais libres et qui fait beaucoup de victimes ? ». « Nous savons qui est derrière ce terrorisme ; nous avons déjà prouvé, et nous prouverons encore que personne n’est capable d’assassiner l’âme et la ligne de Béchir, personne ne peut mettre un terme à notre lutte nationale ou encore nous soudoyer avec des postes et des titres », a-t-elle dit. Et de poursuivre : « Notre ligne consiste à lutter pour un pays libre et souverain », s’engageant à poursuivre le combat « jusqu’à ce que nous atteignons notre but, que l’on soit emprisonnés, exilés ou menottés ».
Dans son discours, Mme Solange Béchir Gemayel a indiqué que le « Liban est actuellement au bord de l’effondrement, sur les plans de l’économie, de l’unité nationale et de la souveraineté ». « On ne peut pas lui demander de faire des sacrifices pour les autres. C’est au contraire à la communauté arabe de l’aider », a-t-elle dit, mettant en garde contre «...