Partis Nasrallah : « Les États-Unis n’ont pas le droit de frapper l’Irak »

Le chef du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a accusé le week- end dernier les États-Unis de « pratiquer le terrorisme » et a dénié à Washington le droit de lancer une guerre contre l’Irak. « Les États-Unis n’ont pas le droit de lancer une guerre contre quelque pays arabe ou musulman que ce soit ni contre tout autre pays dans le monde », a déclaré sayyed Nasrallah, dont le discours a été repris dans un communiqué du mouvement. « De quel droit l’Amérique prendrait-elle la décision de lancer une guerre ? Il s’agit d’un pays qui pratique le terrorisme et soutient l’État terroriste d’Israël, et qui ensuite dit combattre le terrorisme », a-t-il ajouté. sayyed Nasrallah a également réagi aux déclarations du secrétaire d’État adjoint américain Richard Armitage, qui avait dit le 5 septembre que le Hezbollah pourrait être l’équipe championne des terroristes, et que Washington pourrait s’en occuper « le moment venu ». « Les menaces américaines contre le Hezbollah ne sont pas nouvelles. Ils nous accusent d’avoir une dette de sang envers eux, mais eux aussi ont une dette envers nous, car ce sont eux qui ont commencé la guerre et bombardé les montagnes (libanaises) et les faubourgs (de Beyrouth). » « Nous n’avons pas oublié ce que les navires de guerre américains ont fait au Liban », a-t-il ajouté, faisant apparemment allusion au bombardement des montagnes du Chouf en 1983 par l’USS New Jersey, au plus fort de la guerre civile. « Nous disons aux Américains que nous ne serons jamais ébranlés dans notre foi par quelque pression ou menace que ce soit. Nous ne sommes pas inquiets, car la politique imbécile des États-Unis ne fera qu’atteindre la réputation de ce pays dans le monde », a indiqué sayyed Nasrallah.