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Actualités - CHRONOLOGIE

Les pressions s’accentuent sur l’Irak, qui reste inflexible Washington « réoriente » ses accusations : « Des membres d’el-Qaëda ont été vus à Bagdad »(photo)

Semblant éclipser la question des inspecteurs de l’Onu, Washington a nettement « réorienté » ses accusations contre l’Irak durant le week-end, la conseillère pour la Sécurité nationale de George W. Bush affirmant que l’Irak avait « clairement des liens avec le terrorisme, y compris el-Qaëda ». Mais Bagdad, sommé de désarmer, reste inébranlable, liant cette mesure à une levée de l’embargo. Condoleezza Rice a affirmé que « des membres d’el-Qaëda ont été vus à Bagdad », tout en précisant que son intention n’était pas de dire que Saddam Hussein était lié aux attentats du 11 septembre. Le président américain n’avait pas fait état de tels liens lors de son discours devant la 57e Assemblée générale des Nations unies. Pour sa part, le monde arabe a commencé à suggérer à Saddam Hussein d’assouplir sa position. Le chef de la diplomatie saoudienne, l’émir Saoud el-Fayçal, s’est demandé pourquoi Bagdad refuse le retour des inspecteurs, tant qu’il assure ne pas disposer d’armes de destruction massive et n’avoir pas de plans pour en produire. Son homologue libanais, Mahmoud Hammoud, a lancé un appel similaire. Mais l’Irak continue à camper sur ses positions : « Bush est un menteur, fils de menteur. Et ce n’est pas là une insulte, mais bien une vérité », écrivait hier as-Saoura, organe du parti Baas au pouvoir à Bagdad. PAGE 10
Semblant éclipser la question des inspecteurs de l’Onu, Washington a nettement « réorienté » ses accusations contre l’Irak durant le week-end, la conseillère pour la Sécurité nationale de George W. Bush affirmant que l’Irak avait « clairement des liens avec le terrorisme, y compris el-Qaëda ». Mais Bagdad, sommé de désarmer, reste inébranlable, liant cette mesure à...